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Vas-y, c’est LOJIQ!

LOJIQ – Les Offices jeunesse internationaux du Québec, organisme gouvernemental, est le regroupement d’organismes de mobilité internationale jeunesse. Il permet d’ouvrir le monde aux jeunes adultes, de générer des opportunités favorisant l’éclosion de leur talent et d’offrir une des meilleures ressources de mobilité jeunesse à l’échelle mondiale.

La mission de LOJIQ est de favoriser le développement professionnel et personnel des jeunes adultes du Québec de 18 à 35 ans, en leur permettant de réaliser des programmes de mobilité et d’échange aux effets durables au Québec, au Canada et à l’international, notamment en Francophonie.

LOJIQ se doit d’accompagner de manière efficace, flexible et équitable, les jeunes adultes du Québec désirant enrichir leur parcours professionnel et personnel d’une expérience de mobilité formatrice et de les soutenir pour qu’ils révèlent et développer leur potentiel. Pour ce faire, LOJIQ prône l’engagement, l’excellence, l’agilité et l’accessibilité.

L’objectif de LOJIQ est d’être la référence et le partenaire incontournable pour les jeunes et leurs projets au Québec, au Canada et à l’international.

FDDAÉÉTS x LÉTS GO : À deux pour le développement durable

Les Missions Technologiques LÉTS GO aimeraient remercier le Fonds de Développement Durables de l’AÉÉTS (FDDAÉÉTS) pour leur soutien et leur intérêt envers notre projet. Leur soutien a permis à 10 étudiants de différents programmes de réaliser un voyage très enrichissant en France. Plus de 15 universités et entreprises de domaines divers mais, tous liés au génie, ont été visités. Les thématiques de notre voyage étaient le développement durable et les technologies 5.0.

Le Fonds de développement durable de l’AÉÉTS a pour objectif de contribuer au financement de projets qui favorisent l’intégration du développement durable pour les membres de la communauté de l’ÉTS. Dans notre cas, nous avons réalisé une mission carboneutre à travers laquelle nos membres ont eu la chance de découvrir et d’échanger sur des techniques utilisées par les grandes entreprises françaises pour favoriser le développement durable. De plus, nous avons pu découvrir comment le développement de technologies tels que le 4.0 et 5.0 peut être au service du développement durable.

Le FDDAÉÉTS c’est plus de 140 projets financés et plus de 550 000 $ attribués aux initiatives de développement durable depuis sa création en 2008. Les membres de la Missions technologique l’ÉTS GO reconnaissent l’importance du Fonds de développement durable de l’AÉÉTS au sein de notre communauté. Nous nous comptons chanceux d’avoir pu compter sur le soutien de la FDDAÉÉTS pour cette édition des missions technologiques LÉTS GO.

Le Design Thinking : Un outil complémentaire à l’ingénierie

L’école en bref

L’établissement forme des designers dans plusieurs domaines variés dont le produit, l’espace, le numérique, le jeu vidéo, le mouvement (motion), graphisme et le transport pour ne nommer que ceux-ci [1].

Le design peut prendre plusieurs formes. Par exemple :

  • Artistique ;
  • Technique ;
  • Créatif ;
  • Social ;
  • Gestion de projet.

Qu’est-ce que le design thinking ?

Le design thinking est une approche généraliste de résolution de problème qui propose une méthode axée sur la réflexion dans le but d’offrir une expérience client/utilisateur optimale. Nous pouvons aussi le définir également comme un processus de conception et se rapproche beaucoup des cycles de vie d’un projet (définition, conception, exécution, contrôle et clôture).

Le design thinking n’est pas juste d’avoir une vision ou une pensée « out of the box » d’une problématique, mais plutôt d’avoir un regard plus large sur une problématique afin de proposer une solution qui soit fiable, viable, serviable et durable.

La méthode du double diamant

La méthode du double diamant est l’un des nombreux référentiels appliqués au design thinking. Il propose une représentation visuelle et un cadre en 4 phases itératives pour guider le processus de réflexion et de résolution. En effet, le design thinking ne s’attaque qu’à un seul problème à la fois. En général, il faut cibler une solution qui apporte le maximum de bénéfices pour l’utilisateur. Nous pourrions très bien faire un parallèle avec la loi de Pareto (20/80).

Figure 1 : Le double diamant dans un processus de conception [2]

Pourquoi le double diamant ?

Au niveau de la problématique, nous avons une première phase d’analyse de laquelle découle une multitude de pistes de réflexion. La deuxième phase consiste à faire la synthèse des pistes de réflexion afin de cibler une problématique spécifique à résoudre. En effet, le design thinking ne s’attaque qu’à un seul problème à la fois. La troisième phase consiste à faire l’inventaire des idées permettant la mise en oeuvre de la problématique choisie. Pour finir, nous choisissons la mise en exécution d’une solution spécifique.

Le design au sein de l’ingénierie

Bien que le design et le design thinking semblent loin des méthodologies habituelles de l’ingénierie, il propose les mêmes objectifs fondamentaux, soit l’expérience utilisateur, ce qui en fait un domaine de connaissance complémentaire. Un bon designer doit avant tout réfléchir dans l’intérêt du client tout en intégrant une pensée durable dans sa démarche. Le design est un outil qui pourrait être très favorable à nos processus d’ingénierie conventionnel et pourrait intervenir très tôt dans un projet d’ingénierie. Un designer est souvent un professionnel généraliste qui ne possède pas nécessairement de grande compétence technique, mais qui possède une vision globale des enjeux et problématiques afin de soutenir les décisions stratégiques et les solutions mises de l’avant par les ingénieurs.

Références

  1. https://www.lecolededesign.com/presentation-de-l-ecole-de-design/
  2. https://onopia.com/le-processus-de-conception-quest-ce-que-le-double-diamant/

Nos thématiques 2022

Afin de donner une dimension intéressante aux Missions technologiques LÉTS GO et de diriger les lectures et échanges faits par les étudiant.e.s, des thématiques sont retenues dans chacune des missions. Cette année, c’est :


À travers ces thèmes, divers enjeux pourront être analysés tels que l’utilisation du numérique et des télécommunications positionnant les entreprises dans les projets de transformation numérique ainsi que les projets de développement durable mise de l’avant par les entreprises afin de réduire leur empreinte écologique et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces objectifs sont des principes fondamentaux des projets de transition énergétique.

Nous partagerons dans les prochains jour un article sur nos médias sociaux initiant la discussion sur l’interdépendance des deux thématiques. L’Industrie 4.0 et le Développement durable sont-ils mutuellement exclusifs ?

Campagne de sociofinancement

Campagne de sociofinancement « Je donne en ligne »


Nous sommes très heureux de vous annoncer le lancement officielle de notre campagne de sociofinancement via la plateforme jedonneenligne.org !

En partenariat avec le service aux Diplômés et de la Philanthropie de l’École de technologie supérieure, nous avons opter, à partir de cette année, pour une plateforme de sociofinancement disponible au public à l’année afin de faciliter les dons et commandites pour l’édition 2022 et ultérieure. Vous n’avez qu’a remplir un formulaire avec vos informations personnelles et informations de paiement et le tour est joué. Rien que ça !

La plateforme de dons et commandites est disponible via l’onglet « Faire un don » dans le menu ci-haut ou directement via l’adresse www.missionstechno.etsmtl.ca/faire-un-don. Une fois sur la plateforme, cliquer sur « Je contribue » et suivez les instructions. Nous vous invitons également à partager notre plateforme de sociofinancement à vos proches et amis.

Pour toutes questions, vous pouvez  vous référer à notre foire aux questions disponible ici ou en cliquant sur l’onglet « F.A.Q. », puis sur l’option « F.A.Q Dons ». Sinon, n’hésitez pas à communiquer avec nous directement.

Merci à l’avance pour votre soutien !

Lancement de la mission 2022

LANCEMENT DE LA MISSION TECHNOLOGIQUE 2022


À cause des conditions sanitaires exceptionnelles que nous avons vécu en 2020, la mission fut malheureusement reportée en 2022. Ça y est ! Nous y sommes !

C’est avec un immense enthousiasme que nous vous annonçons le lancement officiel de la 9e édition des missions technologiques !

DÉTAILS DE LA MISSION
Destination :  France
Dates de la mission : Du 25 avril au 6 mai 2022
Estimation des villes qui seront visitées : Paris, Lyon, Nantes, Toulouse, Palaiseau, Evry

Après un processus de sélection des étudiant.e.s, c’est depuis le 18 novembre dernier que nos membres s’activent à la tâche et nous sommes très heureux de pouvoir enfin relancer la mission pour 2022 après près de deux ans d’absence.

Nos thématiques cet année :

  • L’industrie 4.0
  • Développement durable

Joignez-vous à nous en nous suivant sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de nos évènements, publications et bien d’autres !

Porsche

Le musée Porsche reflète Stuttgart reconnue pour sa prospérité en Allemagne grâce à ses activités dans le secteur de la mécanique et ses innovations technologiques.

Le tour du musée dure environ 2 heures et présente l’historique de Porsche, les modèles construits au cours du temps et avec une description sommaire des modèles incluant des caractéristiques techniques particulières et des faits marquants qui ont permis à la compagnie de se démarquer. Ces modèles présentés, au nombre d’environ 200, incluent des modèles de conception, de courses et commerciaux.

Porsche a été fondé en 1931 par les frères Ferdinand et Ferry Porsche. Le premier modèle de Ferdinand a été conçu avant l’inauguration de l’entreprise en 1900 et il s’agissait d’un véhicule hybride essence-électrique.

La production des véhicules Porsche est en constante croissance, passant d’environ 50 000 véhicules produits en 2000 à environ 270 000 en 2018.

Durant la visite, on découvre également que Porsche a produit des tracteurs entre 1956 et 1963 et des motos.

Au musée, on peut découvrir la célèbre hypervoiture Porsche 918 Spyder construite en 2015, un modèle hybride qui peut aller jusqu’à une vitesse de 345km/h.

Porsche compte également construire un véhicule 100% électrique avec une vitesse maximale supérieure à 250 km/h. La production débutera en 2019 et la compagnie investira 6 milliards d’euros d’ici 2022 pour le R&D et la production de véhicules électriques, ce qui créera plus de 1200 emplois.

Finalement, les visiteurs ont également la chance de s’assoir (et non conduire) trois modèles de Porsche dont la 911 GT3 RS.

Mitte

Avec son écosystème de start-up en pleine explosion, Berlin représente pour l’Europe ce que la Silicon Valley représente pour l’Amérique. Beaucoup d’entreprises made-in-Berlin sont devenues des multinationales, à l’image de Zalando, un site d’e-commerce qui attire aujourd’hui la main-d’oeuvre qualifiée du monde entier. Beaucoup de ces jeunes entreprises sont 100% digitales, développant des plateformes, des services ou des apps.

Plus rare, des start-ups en produit physique voient également le jour, à l’image de Mitte, une jeune compagnie en pleine expansion située dans le quartier Kreuzberg au centre de Berlin. Leur mission : rendre l’eau du robinet plus pur et meilleure pour la santé, dans le but de supprimer notre dépendance à l’eau en bouteille, qui ne fait sens ni économiquement ni environnementalement. Leur réponse est un produit consommateur appelé Mitte Home. C’est un purifieur et améliorateur d’eau qui utilise respectivement un système de distillation et de minéralisation. Leur modèle économique réside dans l’achat de la machine, puis dans le remplacement des cartouches de minéraux lorsque celles-ci deviennent inefficaces.

Après un rapide aperçu de leurs bureaux modernes et ouverts, notre visite a commencé par une introduction à l’entreprise, réalisée par le CEO, Moritz Waldstein, ainsi que leur vision, en commençant par un produit consommateur pour éventuellement s’étendre vers des clients corporatifs et même de l’humanitaire. Dr. Wiebe Wagemans, vice-président à l’ingénierie nous a ensuite permis de comprendre son rôle dans le processus de développement de produit. Un des points principaux étant l’histoire du produit, d’un premier prototype à une campagne de financement participatif sur Kickstarter et une levée de fonds de 30 millions de dollars américains. Composée d’environ 30 personnes, l’équipe est divisée en trois et la sous-équipe tech est répartie en Hardware, Software et Water. Maya Mardini, une ingénieure en mécanique, nous a présenté son rôle au sein de Mitte, en passant par les nombreux chapeaux qu’une startup Hardware dans un monde connecté demande. Par exemple, la programmation, le prototypage rapide, ou même l’expérience utilisateur, et également de faire part de la grande famille que l’entreprise est devenue.

Une session questions/réponses s’est ensuite tenue, où les sujets étaient par exemple la propriété intellectuelle et la logistique pour l’approvisionnement et le cycle des cartouches. Nous avons eu ensuite l’occasion de nous désaltérer en rencontrant d’autres membres de l’équipe. L’effort mis en avant par l’équipe pour rendre notre visite riche en contenu, unique et mémorable nous a vraiment marqué, alors que l’équipe travaillait dur pour amener le produit le plus vite possible sur le marché.

Terminer la Mission Technologique par une start-up hardware guidée par une mission était un beau point final, une cerise sur le très solide gâteau construit durant les deux semaines précédentes.

 

Technische Universität Berlin – TUB

Après deux semaines de visites industrielles, nous terminons la mission par une visite à l’université technique de Berlin. En arrivant, nous avons été accueilli par un responsable du Bureau international, Peter Marock. Nous avons commencé par une courte visite du campus. De l’extérieur, le bâtiment a l’air très moderne.

Une fois entrée à l’intérieur, nous étions agréablement surprise par la beauté de l’architecture classique. En fait, le bâtiment date de 1879 et a été rouvert après la deuxième guerre, soit en 1946.

Par la suite, nous sommes passés à une salle qui ressemble à une amphithéâtre qui est utilisé principalement pour les cours magistraux. Cette salle a une capacité de plus que 1000 étudiants. Ce qui est très différent des petites classes nord-américaine. Après la visite du campus, nous nous sommes déplacés pour rencontrer madame Anke Heymann.

Un professeur du département d’aéronautique est venu nous rejoindre. Ce dernier nous a fait une petite présentation sur TUB. En effet, TUB est l’une des plus anciennes et plus grandes universités en l’Allemagne. Elle a presque 35 000 étudiants, 8 362 employés ainsi que 355 professeurs. Dans cette université, il existe 7 départements : sciences sociales, mathématiques et sciences naturelles, sciences des processus, génie électrique, génie informatique, génie mécanique et systèmes de transport, génie environnemental ainsi qu’économie et management.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le laboratoire d’aéronautique où les étudiants fabriquent leur propre avion dont les dimensions sont de 20 à 60 mètres. Ils sont amenés à réaliser des tests dynamiques et statistiques pour avoir une idée sur la durée de vie de l’avion. Dans le même laboratoire, une section porte sur l’aérodynamique. Nous y avons vue des petites souffleries que les étudiants utilisent pour faire la conception d’aubes de moteur d’avion. Il peuvent ainsi y insérer des petites parties d’aubes et prendre des mesures sur la vitesse de l’air autour de celle-ci.

Ayant toujours comme thème l’aéronautique, l’équipe s’est dirigé vers le laboratoire de simulation de vol. Chaque membre a pu, en quelque sorte, atterrir son propre avion à l’aéroport de Toulouse. Bien que très amusant, ces simulateurs permettent aux étudiants de faire l’intégration de nouveaux systèmes de vol dans les aéronefs de manière sécuritaire.

Enfin, la visite de TUB s’est terminé par une présentation sur le laboratoire qui créer ses propres micro-satellites. Ce fut intéressant puisque en début de mission, nous avions eu aussi une présentation sur des micro-satellites, mais à l’université technique de Munich. Nous avons constaté qu’à TUB, le programme existe depuis plus longtemps et il on énormément de budget (500 000 euros).

L’université semble très intéressante, de même que la ville de Berlin. C’est pourquoi l’ÉTS travaille actuellement à créer un partenariat afin que plus d’étudiants puissent vivre l’expérience de Berlin par l’entremise d’une session d’études à l’étranger.

Bombardier

Depuis plusieurs dizaines d’années, Bombardier fait partie intégrante de la scène québécoise. Mais qu’en est-il de son rôle à l’échelle mondiale? C’est ce que nous avons eu la chance de découvrir aujourd’hui. Bombardier comporte trois divisions principales, l’aéronautique et le transport étant les principales. L’Allemagne étant un chef de file dans le domaine du transport ferroviaire, il allait donc de soi de visiter les installations d’une entreprise originaire de chez nous durant notre mission. Voici un résumé de notre journée du jeudi 25 avril passé chez Bombardier Transport au site d’Hennigsdorf en banlieue de Berlin.

Nous avons premièrement abordé l’impact de la digitalisation sur l’industrie manufacturière, plus précisément lié au transport. Il faut comprendre que dans un environnement où tout doit être de plus en plus compétitif tout en restant économique, chaque donnée qui peut être extraite et analysée afin d’améliorer un produit ou optimiser un processus est précieuse. Avec les technologies maintenant disponibles, il est possible non seulement d’extraire une quantité importante de données de nos produits, mais en plus de les analyser en temps réel afin de permettre un meilleur contrôle sur les opérations. Par exemple, le Kanban, outil très utilisé dans plusieurs domaines, peut facilement être remplacé par des alertes dans le système indiquant un besoin d’approvisionnement imminent. Également, des outils d’exécution électroniques permettent d’importante économie de temps et réduisent considérablement le taux d’erreur. La digitalisation est si accessible et bénéfique que s’en priver pourrait nuire considérablement au développement d’une entreprise.

Par la suite, nous avons eu la chance de nous entretenir avec M. Ural, directeur de l’innovation digitale et du développement de produits. Nous avons abordé l’importance des start-ups au sein du développement des grandes entreprises, notamment par le développement de solutions technologiques s’appliquant d’une façon ou d’une autre à la réalité de Bombardier. Nous avons même exploré quelques-uns de leurs projets ayant déjà passé l’étape de la preuve de concept et qui sont pour le moins prometteur pour le domaine du transport. Pour des raisons de confidentialité, il ne nous est pas possible de diffuser la nature et l’état de ces projets. Nous avons également discuté d’un nouveau concept de plateforme, nommé «Beyond 1435». Il s’agit d’un congrès d’innovation technologique rassemblant des start-ups, des compagnies liées au domaine du transport ferroviaire et même quelques clients afin de répondre à des problématiques du milieu ou à développer des concepts avant-gardistes. Unique en son genre, cette plateforme rend très fière l’équipe de Bombardier Transport.

Il ne faut évidemment pas oublier l’apport de la réalité virtuelle dans le domaine de la conception de produits. Outil très utilisé chez Bombardier Transport, il facilite grandement le travail des concepteurs de produits et des ingénieurs en leur donnant une vision globale du design. Cet outil est également très persuasif lorsque vient le temps de vendre un produit.

Durant la journée, nous avons eu la chance de faire la visite de deux lignes d’assemblage. La première est celle du train Talent 3. Ce train peut se déplacer à une vitesse d’environ 160 km/h et est utilisé majoritairement pour les services régionaux. Ce train est utilisé dans plusieurs pays en Europe dont l’Allemagne bien sûr, mais aussi l’Autriche. Dans l’usine que nous avons visité, ils peuvent assembler un wagon à environ tous les 1 jour et demi. Une fois le wagon ou la locomotive assemblés, il procède à l’assemblage complet du train qui peut contenir jusqu’à 6 wagons, selon les besoins du client.

La deuxième ligne d’assemblage que nous avons eu la chance de visiter est celle du train à grande vitesse ICE 4. Ce train est un projet de Bombardier en collaboration avec Siemens. Environ un tiers du projet est piloté par Bombardier. C’est en autres Bombardier qui fait la carrosserie, l’assemblage des locomotives, des wagons de passager et les “bogies motorisés”. Ces derniers sont un peu comme les roues et la suspension du train. Le ICE 4 sera implanté uniquement en Allemagne. Avec une valeur de 6.3 milliards d’euros pour environ 220 trains, c’est le plus gros contrat jamais octroyé par la Deutsch Bahn, l’entreprise ferroviaire publique allemande.

Lors de la visite, nous avons pu constater la plus grande complexité que demande ce train si on le compare au Talent 3. Le câblage était beaucoup plus complexe, la suspension aussi. De plus, des tests électriques ainsi que des tests d’étanchéité sont effectués directement sur la ligne d’assemblage pour éviter les pertes de temps lors du test des trains effectué en partie par Siemens.

Avec la commande actuelle, l’usine qui s’occupe de l’assemblage fonctionne au maximum de sa capacité jusqu’en 2023. Chaque wagon prend environ 2 jours à être assemblé.

Finalement, pour clore la journée en beauté, nous avons pu visiter les installations de test utilisées par Bombardier. Ils ont deux chemins de fer différents utilisés pour leurs tests. Un d’environ 1 kilomètre et l’autre d’environ 4 kilomètres. Nous avons pu monter à bord d’un train en cours de test. Certains d’entre nous, dont le Professeur Hany Moustapha qui nous accompagnait durant cette visite, ont pu conduire le train sous la supervision du conducteur. D’autres ont pu actionner le klaxon ou parler dans l’interphone. Bref, cette visite a fait ressortir l’enfant au fond de chacun d’entre nous.

Encore une journée qui se termine bien pour les membres de la Mission technologique!