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L’UTSEUS : vivre une immersion en Chine

Nommée responsable de la journée, je guide le groupe vers le grand campus verdoyant de l’Université de Shanghai pour visiter l’UTESUS,  l’université de technologie sino-européenne de l’Université de Shanghai.

L’UTSEUS, créé en 2005  par le groupe des universités de Technologie françaises et l’université de Shanghai forme plus de 1 300 étudiants chinois, américains, européens et africains à chaque année

En 2102, l’UTSEUS a également lancé le programme de laboratoire de recherche mondial dédié aux enjeux de la ville intelligente, ComplexCity.

Le directeur français de l’UTSEUS, monsieur MonZen Tzen, et la responsable des programmes internationaux, madame Jessica Kohler, dressent  un portrait de l’université.

En bref, il existe 4 cheminements :

  • le programme ingénieur pour les étudiants chinois
  • le diplôme d’université ingénieur international
  • le programme sciences et humanités en Chine
  • le diplôme d’université langue, culture et innovation pour l’entrepreneuriat

Enfin nous avons même eu le temps de rencontrer des étudiants français  en plein laboratoire. Ils en avaient long à dire sur leur expérience, très riche en expériences culturelles et industrielles.

Écrit par: Naïka Titus

 

Visite du Bureau du Québec à Shanghai

Le mardi 18 avril, nous avons été accueillis au Bureau du Québec à Shanghai par Geneviève Rolland, chef du service économique. Elle nous a présenté les principaux mandats du bureau du Québec qui partage le locaux de l’Ambassade du Canada à Shanghai.

Parmi les points abordés,  il a été notamment question de la manière de mener des affaires en Chine et des écueils à éviter. Parmi ceux-ci  la question  de la  propriété intellectuelle venait au premier plan.

Voici plusieurs faits qui nous ont étonnés:

  • Nous avons appris que la Chine est le deuxième client le plus important du Québec au monde.
  • La croissance des exportations du Québec a augmenté de 70% au cours  des dernières années.
  • Le secteur du divertissement est un des marchés les plus importants, sans oublier la construction. Les nouvelles constructions en Chine constituent le premier marché mondial de la construction
  • En conclusion, il est important de se rappeler que les relations commerciales entre la Chine et le Québec sont importantes mais elle demandent de la patience. Il est donc nécessaire pour un investisseur ou un entrepreneur étranger de bien préparer son voyage car les négociations de contrat peuvent prendre ici plusieurs semaines.

 

L’innovation au coeur de Shanghai : conjuguer le passé et le futur

Le district de Yangpu

Ce mardi matin, la mission InterETS est allé visiter des incubateurs pour les entreprises émergeantes dans le cartier de YangPu, au nord-ouest du centre-ville de Shanghai. Ce district est reconnu maintenant comme étant une plaque tournante de l’innovation dans le domaine économique et technologique et héberge trois des plus prestigieuses universités de Shanghai, soit la Fudan University, Tongji University, University of Shanghai for Science and Technology ainsi que la Shanghai University of Finance and Economics. En effet, au cours des dernières années on tente de transformer le rôle de la Chine d’un rôle de manufacture, vers un rôle de leader mondial en innovation. Pour ce faire, plusieurs anciennes usines sont maintenant converties en espace de travail coopératif.

Innospace+

Cette plateforme d’incubateurs est un espace qui génère un immense  potentiel d’idées et d’innovation. Dans ce bureau au design moderne et innovant, on offre des services pour les « start-up ». Plus précisément, on met à disposition des espaces créatifs tout en offrant des solutions( développement d’affaires) pour les entrepreneurs.

Notre visite débute avec une présentation des lieux, plus précisément les espaces de travailleur pour enchaîner avec  une présentation des produits qui ont eu un succès en Chine. Par exemple, un de leur succès est une plinthe électrifiée qui permet le déplacement des prises électriques par un simple système de clip.

Aussi, cette plateforme permet aux jeunes compagnies d’être en contact avec des partenaires stratégiques afin de développer leur produit dans un angle intéressant à l’aide d’investisseurs. Ces derniers permettent aux compagnies de grandir à une vitesse fulgurante, sans compter toutes les opportunités qu’ils apportent.

Sur un plan plus  technique, Innospace + héberge plus de 50 start-Ups et plus de 200 développeurs. Elle  offre une opportunité hors du commun et un ensemble de support pour les affaires.

ChangYang Campus

Le second incubateur visité par le groupe est la Chang Yang Valley:  un véritable campus de l’innovation installé à même les infrastructures d’anciennes manufactures désaffectées appartenant à la Chinese Textile Machinery Factory. En tant que leader dans la revitalisation du quartier de Yangpu, le campus de Chang Yang met de l’avant des processus de mise en marché et de services afin de développer un marché d’investissement. Sa mission consiste en l’amélioration de la qualité de vie au coeur de Yangpu, la promotion de compagnies émergentes et l’introduction de grandes entreprises au sein du quartier. Et tout ceci dans un cadre qui marie à merveille le passé industriel du quartier et le futur.

Atlas Copco Shanghaï : une présence importante en Chine

Notre rencontre chez Atlas Copco, notre principal partenaire financier, s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et amicale. D’abord, Vivian Miao, la gestionnaire des ressources humaines, s’est présentée et nous a présentés aux différents intervenants de la rencontre. Ensuite, Eva Yang nous a fait une présentation globale de l’entreprise Atlas Copco et plus précisément de la division des compresseurs, soit celle qui nous accueille.

Atlas Copco est une entreprise de technologie industrielle fondée en 1863 en Suède. La force de la compagnie est son adaptation aux différentes technologies et aux différents marchés au cours des 154 années qui ont suivi sa fondation. Aujourd’hui, Atlas Copco est implanté dans 90 pays et compte des clients dans plus de 180 pays . Elle regroupe aussi 5 divisions, soit les techniques d’air comprimé, les compresseurs, les outils industriels, l’excavation et le forage et les mines ainsi que l’équipement de construction. Les facteurs qui lui ont permis de se démarquer de ses compétiteurs partout dans le monde sont le service impeccable qu’il offre à ses clients et l’innovation constante de ses techniques.

Monsieur Ernest Yang a ensuite poursuivi la rencontre en nous présentant les vertus de durabilité des produits Atlas Copco. En effet, les compresseurs industriels sont habituellement de la machinerie consommant une quantité énorme d’énergie. Ceux d’Atlas Copco se démarquent de ses compétiteurs en offrant des produits qui font grandement descendre la consommation d’énergie des entreprises industrielles. Ainsi, le groupe peut utiliser cet argument et l’adapter au pays auquel il essaie de le vendre. Par exemple, un compresseur économisant une quantité énorme d’énergie sera vendu comme étant un produit écologique dans les pays scandinaves alors qu’on vantera plutôt l’économie monétaire que fera le client grâce au produit.

Finalement, monsieur Alex Yang nous a présenté le centre de contrôle des produits. En effet, chaque machine d’Atlas Copco est reliée à ces centres et permet à la compagnie de surveiller l’état des produits à distance. Ainsi, lorsque l’une rencontre un problème technique, l’équipe d’Atlas Copco en est avisée et peut transmettre l’information au client. Cela a pour but d’offrir un service proactif à ses clients et ainsi s’assurer de maintenir une fidélité de leur part.

À la fin de la rencontre, chaque membre de l’équipe a reçu un sac cadeau contenant un joli paravent laqué représentant des personnages de l’Opéra de Pékin ainsi qu’un bloc adaptateurs de prises,  outil indispensable dont nous aurons sans doute besoin  lors de nos déplacements futurs.

Compte tenu de  l’envergure internationale de l’ entreprise nous aurons peut-être l’occasion d’y travailler un jour  la fin de nos études ou encore à titre de stagiaire. Nous tenons à remercier Atlas Copco de nous offrir cette opportunité.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser

Le voyage commence!

Après 15 heures de vol sans escale et presque 2 heures de métro sans oublier une  marche dans une partie du centre-ville de Shanghai, nous sommes finalement tous arrivés à l’hôtel. Nous étions assez épuisés, certains d’entre nous ont préféré aller dormir (dont l’auteur de cet article) et d’autres, vraiment motivés par l’aventure, sont partis explorer.

Métro de Shanghai en direction de l’hôtel

Notre hôtel à Shanghai !

Vous pouvez voir ci-dessous quelques photos du centre-ville de Shanghai.

Écrit par : Olivier Nadeau

Rencontre avec Gaultier Ross de chez Saimen

Notre première rencontre de la Mission a été plus que fascinante pour toute l’équipe. Gaultier Ross, directeur de projet chez Saimen, est venu nous rencontrer à notre hôtel. Bien que cette réunion n’était pas particulièrement centrée sur l’ingénierie, elle nous a permis d’en apprendre davantage sur la situation socio-économique de la Chine ainsi que sur les défis que représente un début de carrière pour un jeune Québécois dans un pays où l’économie est en pleine mutation.

Au début des années 2000, la Chine était principalement un pays où les entreprises occidentales implantent leurs usines de produit simple tel que des chaussettes, des jouets, etc. Cependant, depuis 2008, le pays a commencé à se spécialiser dans la manufacture de pièces de plus en plus techniques.

L’objectif de Saimen était de fournir des entreprises techniques nord-américaines en pièces complexes faites en Chine. Bien que Saimen soit une entreprise québécoise, le fait qu’elle soit implantée en Asie lui permettait d’avoir accès aux meilleurs produits et aux meilleurs prix. Par contre, au cours des dernières années, l’économie chinoise a énormément évolué: en effet, l’augmentation des salaires dans les manufactures a permis la création d’une classe moyenne et les Chinois ont de plus en plus d’accès à de meilleurs métiers. Ainsi, la population peut désormais consommer des produits plus luxueux et de divertissement. La Chine représente donc un immense marché et les compagnies nord-américaines font affaire avec Saimen principalement pour exporter leurs produits.

Dans le cadre de son poste chez Saimen, Monsieur Ross est responsable du développement économique en Chine de Samajam, une entreprise québécoise qui réalise des spectacles ainsi que d’autres événements rassembleurs. C’est un marché particulièrement lucratif notamment grâce à l’émergence de la happy economy.

Cependant, le marché chinois est un environnement où les entreprises doivent à tout prix se démarquer s’ils veulent faire leur place puisque l’offre à laquelle les consommateurs ont accès est énorme. De plus, la réplique de produits par d’autres entrepreneurs est une façon de faire qui se voit beaucoup en Chine. Samajam doit donc être en mesure d’innover constamment afin de rester concurrentiel. Il a aussi ajouté que la création d’un branding était primordiale afin de créer un lien émotionnel entre son produit et le consommateur. Ainsi, même s’il existe des répliques, ce dernier sera toujours attiré vers le vrai produit. Cette rencontre nous a, sans aucun doute, permis de mieux saisir l’économie chinoise et les contraintes auxquelles celle-ci fait face. De plus, le parcours de Gaultier, qui n’a que 28 ans, était très inspirant pour de futurs ingénieurs s’orientant vers une carrière à l’international.
Cette première rencontre a vraiment permis de mettre la table pour la suite de la mission.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser

Li Laoshi

Apprendre le mandarin, c’est un travail très ambitieux.

Petit hommage à madame Linli Li qui nous a donné dix séances de mandarin lors de nos réunions hebdomadaires du jeudi soir.

Grâce à cette introduction au madarin, nous sommes en mesure de prononcer correctement quelques mots et ainsi nous débrouiller.

Merci Li Laoshi 😊

Les dessous de la Mission InterÉTS Chine 2017

Les dix membres de l’équipe de la mission InterÉTS en Chine travaillent depuis le mois de janvier à la réalisation de leur projet. Cependant, la mission a commencé bien avant cela.

La mission a d’abord débuté par le processus de sélection des candidats. Tous les élèves inscrits au cours de Communication interculturelle au cours de la session d’automne 2016 et d’hiver 2017 de l’ÉTS ont été  invités par courriel à envoyer leur candidature. Celle-ci devait inclure un court texte de présentation ainsi que leur curriculum vitae. Le comité de sélection choisissait ensuite les élèves qu’ils désiraient rencontrer en entrevue. Pendant cette rencontre, les candidats devaient présenter un trait culturel chinois sous la forme d’un Pecha Kucha et répondre à quelques questions. À la lumière de ces entrevues, dix étudiants ont été sélectionnés pour participer à la mission InterÉTS en Chine.

Le 12 janvier 2017, les membres de la mission se rencontrent pour la première fois. Toute suite la chimie s’installe dans l’équipe. Tous sont énormément motivés à ce que l’objectif ultime soit atteint, soit d’organiser un séjour de rencontres professionnelles et universitaires en Chine.

Pour ce faire, l’équipe est séparée en différents comités tous responsables de différents aspects de la mission. Ainsi, Marc-Antoine, Joël et Olivier constitueront l’équipe responsable des communications, Manel et Alex prendront en charge le volet partenariat, Camille et Paul s’occuperont du volet logistique du séjour (le budget, les transports, les visas, etc.) tandis que Karol-Ann, Naïka et Patrick seront les responsables de l’organisation d’évènements de collecte de fonds. Tous les membres se rencontrent une fois par semaine afin de faire le point sur l’avancement du projet. Chaque comité fait part au reste de l’équipe de l’avancement de son  comité et propose ses idées aux autres sous-groupes afin que tous soient impliqués dans toutes les sphères du projet. De plus, l’équipe suit  des cours de mandarin afin de s’assurer d’avoir des bases linguistiques dans la langue officielle du pays d’accueil.

Les membres de la mission ont fait plusieurs apprentissages au cours des derniers mois quant à l’organisation de rencontres entrepreneuriales. Ils ont d’abord développé leurs aptitudes à se créer un réseau de contacts professionnel et mettre celui-ci à profit pour leur cause. En effet, la réalisation du projet est particulièrement possible grâce à l’implication des commanditaires, ils doivent donc, chaque année, s’assurer de maintenir des relations professionnelles avec ceux-ci. De plus, ils ont appris à gérer les différents aspects de l’organisation d’évènements, à s’assurer que le projet soit communiqué adéquatement via un blogue et les réseaux sociaux et à faire une gestion adéquate de leur temps.

Bien que la Mission InterÉTS nécessite énormément d’investissement de soi, les acquis des étudiants au cours de cette expérience leur serviront tout au long de leur vie professionnelle.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser