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Porsche

Le musée Porsche reflète Stuttgart reconnue pour sa prospérité en Allemagne grâce à ses activités dans le secteur de la mécanique et ses innovations technologiques.

Le tour du musée dure environ 2 heures et présente l’historique de Porsche, les modèles construits au cours du temps et avec une description sommaire des modèles incluant des caractéristiques techniques particulières et des faits marquants qui ont permis à la compagnie de se démarquer. Ces modèles présentés, au nombre d’environ 200, incluent des modèles de conception, de courses et commerciaux.

Porsche a été fondé en 1931 par les frères Ferdinand et Ferry Porsche. Le premier modèle de Ferdinand a été conçu avant l’inauguration de l’entreprise en 1900 et il s’agissait d’un véhicule hybride essence-électrique.

La production des véhicules Porsche est en constante croissance, passant d’environ 50 000 véhicules produits en 2000 à environ 270 000 en 2018.

Durant la visite, on découvre également que Porsche a produit des tracteurs entre 1956 et 1963 et des motos.

Au musée, on peut découvrir la célèbre hypervoiture Porsche 918 Spyder construite en 2015, un modèle hybride qui peut aller jusqu’à une vitesse de 345km/h.

Porsche compte également construire un véhicule 100% électrique avec une vitesse maximale supérieure à 250 km/h. La production débutera en 2019 et la compagnie investira 6 milliards d’euros d’ici 2022 pour le R&D et la production de véhicules électriques, ce qui créera plus de 1200 emplois.

Finalement, les visiteurs ont également la chance de s’assoir (et non conduire) trois modèles de Porsche dont la 911 GT3 RS.

Château de Neuschwanstein

Le château de Neuschwanstein (« Neuschwanstein Schloss ») est situé au sud de l’Allemagne, tout près de la frontière autrichienne. Un long voyage de train a permis à une partie du groupe de se rendre au village de Füssen, puis un court trajet de bus effectue la connection avec le village de Hohenschwangau où est situé le château. En fait, on y retrouve deux châteaux; le Neuschwanstein, le château de conte de fée qui fut construit plus tard par Louis II de Bavière, ainsi que le Hohenschwangau, sa résidence d’enfance.

À notre arrivée au château, nous avons été surpris d’y retrouver de la neige bordant les arbres. Il nous a fait drôle de quitter Montréal où la neige était presque entièrement fondue, pour en retrouver en Allemagne. C’est parce que le château est situé au pied des Alpes qu’on y retrouve autant de neige.

Le château lui-même est construit dans les montagnes et il faut faire l’ascension des 3,5 km dans la forêt qui le sépare du village à la marche pour y accéder.

Nous avons pris un tour guidé pendant lequel nous avons visité l’intérieur du château et avons pu en apprendre un peu plus sur son histoire. Malheureusement, il ne nous était pas permis de prendre des photos de l’intérieur.

À l’intérieur du château, nous avons visité cinq pièces. La première pièce est la salle de trône où on voit plusieurs couronnes au milieu de la salle avec beaucoup de peintures qui datent du 19ème siècle. La deuxième pièce est la salle à coucher du roi. En effet, on y retrouve un petit lit baldaquin couvert d’un tissu bleu, la couleur préférée du roi. La troisième pièce s’appelle la salle des chanteurs. En fait, c’est une salle large qui contient des chandeliers possédant six cents bougies. Le roi l’a construite dans le but de faire des réceptions, mais malheureusement, il n’a pas pu en profiter avant de mourir. La quatrième salle est la salle de travail. Cette dernière contient un bureau et une chaise prestigieuse brodée en or fin. Aussi, les rideaux de cette pièce sont brodés en argent. Finalement, nous nous sommes dirigés vers la cuisine du roi. On y retrouve des casseroles, des assiettes et des ustensiles fabriquées en cuivre.

Pour ce qui est de l’historique du château, le roi Louis II de Bavière l’a fait construire dans le but de revivre une fantaisie de son pouvoir disparu. En effet, son père avant lui fut roi de Bavière, mais lorsque Louis II hérita du titre, celui-ci ne fut pas souverain suite à sa défaite lors de la guerre Allemande, opposant l’Allemagne et la Prusse. C’est donc en s’inspirant d’autres grands châteaux d’Allemagne et d’Europe ainsi que de l’influence de Wagner, le compositeur, qu’il fit construire le château au pied des Alpes dans un point réputé pour sa beauté.

La construction du château débuta en 1869, un vrai anachronisme, puisque seulement 20 ans plus tard, on construisait des gratte-ciels à New York. Malheureusement, Louis II ne put en profiter pleinement puisqu’il n’y séjourna que 170 jours. C’est suite à sa mise sous tutelle par les autorités, estimant qu’il n’était plus apte au pouvoir, qu’il mourut dans des circonstances suspectes en 1886. Le château n’était pas terminé à sa mort.

On remarque le terme « schwan » dans les deux noms des châteaux. Ceci n’est pas une coïncidence! Le mot, se rapprochant de l’anglais « swan », signifie cygne, l’animal héraldique de la famille de Louis II.

Fait notable, le château a servi de modèle à Walt Disney pour son château de la belle au bois dormant.

Événement de financement : dîner spaghettis !

Aujourd’hui, les membres de la mission ont organisé le premier dîner spaghettis de l’histoire de l’ÉTS, dans le hall du pavillon A. Avec le soutien de Giorgio Restaurente, ils ont pu proposer aux étudiants un délicieux repas de spaghettis fait maison accompagnés d’un petit pain, parmesan et bolognaise, tout cela au prix de 7$ taxes incluses !

 

Ce dîner s’inscrit dans les événements de financement que l’équipe organise depuis quelques semaines déjà. Cela permettra entre autres de financer les moyennes dépenses une fois sur place.

Grâce à la mobilité des étudiants, c’est plus de 150 repas qui ont été vendus et qui aurons permis à l’équipe de récupérer un peu plus de fonds pour financer leur mission, un grand merci !

 

L’omniprésence du mobile

Vivre dans le monde moderne est synonyme de connectivité. En effet, il est intéressant d’observer la popularité grandissante des technologies mobiles et leurs applications dans des domaines de plus en plus diversifiés. Qu’il s’agisse d’un téléphone, d’une tablette ou d’un ordinateur portable, il est de plus en plus rare de trouver un moment de notre vie quotidienne qui ne soit pas “connecté”. Cette réalité frappante qui nous parait parfois controversée, par exemple lorsque l’on rencontre un enfant avec son téléphone sur  facebook ou encore perdu dans  ses jeux, est vécue de façon encore plus présente en Chine.

Lors de notre mission dans ce pays en pleine ébullition technologique et économique, il a été fascinant d’observer l’omniprésence de l’utilisation du mobile dans la vie quotidienne. Étant donné la présence du Grand Pare-Feu de la Chine (China’s Great Firewall), la population chinoise ainsi que les voyageurs se voient bloqués l’accès de plusieurs sites internet et la plupart des réseaux sociaux provenant d’ailleurs dans le monde. Cependant, un outil reste disponible par dela les barrières de l’intranet chinois. Cet outil, développé par la compagnie Tencent se nomme WeChat.

WeChat est une sorte de couteau suisse des applications mobiles. Lors de notre mission, nous avons souvent eu recours à cette plateforme qui n’a pas cessé de nous surprendre. En plus d’offrir des fonctionnalités de messagerie et d’appels vidéo entre abonnés à la façon d’autres applications connues tels que Facebook Messenger, WhatsApp et Skype, il est aussi possible de localiser ses contacts sur une carte interactive en partageant sa position avec ceux-ci. Cette fonctionnalité nous a été très utile lorsque le groupe se divisait et qu’il fallait trouver un point de ralliement.

Une autre fonctionnalité fortement appréciée de l’équipe fut la traduction de messages envoyés. En effet, WeChat permet de traduire un message reçu dans la langue native du téléphone. Dans un pays étranger où il peut être fréquent de demander son chemin, la barrière linguistique peut devenir un obstacle important à la communication. Cependant, il suffit d’ouvrir l’application WeChat et de laisser votre interlocuteur scanner votre code QR pour que vous soyez mis en contact. Ainsi, il sera possible de traduire les messages en chinois vers du français ou de l’anglais et vice versa. Au retour de l’une de nos visites à Shanghai, notre chauffeur ne connaissait pas beaucoup de mots en anglais et notre interprète était absente pour la journée. La traduction des messages a pu sauver notre transport car nous pouvions communiquer avec le chauffeur afin de lui spécifier l’heure de départ de l’hotel ainsi que l’heure de retour.
Vous préférez prendre le vélo? Aucun problème! Vous pourrez même lier votre compte Ofo (service de location de bicyclettes sans borne, comparable à nos chers Bixi) sur l’application et louer un des nombreux vélos errants mis à la disposition du public en scannant le code QR sur le véhicule. En plus d’offrir des fonctionnalités avancées de communication, WeChat offre aussi la possibilité de lier son compte de banque chinois à l’application et ainsi payer non seulement des commodités tel des billets de métro et les achats dans quelques magasins, mais aussi de régler certains paiements plus important tel que le loyer et les factures d’électricité. Il est même possible de vous commander un taxi! Il est intéressant de constater l’omniprésence de cet application dans la vie quotidienne de la Chine urbaine. Bien entendu, avec plus de 889 millions d’utilisateurs, il est très rare de trouver une personne ne possédant pas un compte.

Mais comment telle plateforme peut-elle exister sans la moindre trace de concurrence ? La réponse semble assez complexe. Si en Amérique du nord il existe une compétition féroce entre les géants Google, Microsoft, Apple et Facebook, une compétition similaire existe en Chine entre Baidu, Alibaba et Tencent. Cependant, leurs domaines d’opération semblent très peu se croiser. Alors qu’Alibaba règne sur le commerce électronique et que Baidu s’occupe de services similaires à Google ailleurs dans le monde, soit en étant un moteur de recherche de choix et en offrant un service de cartographie ainsi que d’itinéraire, Tencent a le champ libre au niveau des technologies de communication. On prétend  même que le gouvernement chinois aurait participé à l’implémentation de ce monopole afin de faciliter la surveillance électronique à l’échelle nationale.

 

L’art de la négociation

Dans plusieurs centres touristiques à travers le monde, on peut trouver des boutiques de souvenirs clandestines où les prix  sont  rarement indiqués. La Chine ne fait pas exception. Eh oui, dans les boutiques de souvenirs en Chine, on peut (doit!) négocier.

Un occidental sera tout de suite perçu comme ayant un énorme pouvoir d’achat, ce qui ne sera pas tout à fait faux, considérant qu’un yuan équivaut à 20 cents Canadien. Ainsi, le prix qui sera donné par le vendeur dépassera grandement la valeur réelle du produit. Une calculatrice traînera non loin de là et sera utilisée afin de négocier le prix. Pour vous donner un exemple, un kiosque à Shanghai vendait des baguettes décoratives à 135 yuans (plus ou moins 27 dollars canadiens). J’ai réussi à descendre jusqu’à 100! Cependant, une de mes collègues a pu marchander sa paire de baguettes pour la moitié de ce que j’avais payé alors qu’un second collègue a réussi à en avoir pour 10 yuan! Ne vous faites pas avoir et prenez le temps de comparer les prix et de négocier à la baisse.

Petits conseils du voyageur

Lorsque vous partez en voyage au travers de la Chine, il ne faut pas oublier que vous visiterez probablement quelques villes et attractions touristiques. Ces centres sont souvent extrêmement fréquentés. Ceci dit, quelques précautions sont à prendre afin de garantir sa sécurité.

  1. Ne voyagez jamais seul. On ne peut jamais prédire ce qui peut se passer dans un endroit achalandé, il est donc préférable de rester en petits groupes lors de vos visites. En plus de pouvoir vous surveiller les uns les autres, vous aurez d’avantage de pouvoir de négociation lors de vos achats dans les marchés de rues en faisant des achats de groupes.
  2. Comme nous l’avait mentionné le doyen de l’UTSEUS, en Chine, on est bien. Et lorsqu’on est bien, on oublie facilement les règles de sécurité. Ne traînez pas tout votre argent avec vous et ne laissez surtout pas votre porte-feuille dans une poche facilement accessible. Pour en faire une brève histoire, le quartier musulman de Xi’An est un endroit rempli de vie. La foule y est tellement dense qu’il est difficile de naviguer. On se heurte à plusieurs personnes et puis soudainement, plus de porte-monnaie (true story) !
  3. Les Chinois sont très accueillants, et très chaleureux. Certains vont même jusqu’à vous prendre carrément en photo, ou à vous demander un autoportrait (selfie) avec eux. On peut facilement se faire des contacts WeChat en discutant un peu avec les gens. Cependant, soyez sur vos gardes quant aux intentions de vos contacts. Ce qui peut débuter par une petite conversation peut se terminer en invitations à sortir dans des lieux douteux.

La Chine en construction

Lors de notre transport en TGV de Xi’ An vers Beijing, nous avons eu la chance de traverser plusieurs décors bien distincts. Un paysage qui m’a particulièrement marqué est celu de la ville de Zhengzhou.

Au départ, lorsque nous nous sommes approché des abords de la ville, nous avons remarqué la quantité impressionnante de tours à condos en construction ainsi que les nombreux chantiers de routes et de viaducs. On croyait d’abord que nous étions en train de traverser une « nouvelle ville » jusqu’à ce Patrick nous montre sur son téléphone que c’était en fait un ville d’une population de 9,6 millions d’habitants!!

C’était frappant de remarquer à quel point les villes chinoises se développent aussi rapidement et à aussi grande échelle. Comparé à cela, la construction à Montréal c’est tout au plus quelques petits chantiers.

 

Commander chinois : une question de chance

La plupart du temps au restaurant, on pointe ce qu’on veut ou on le mime. Pas le choix, peu de Chinois parlent anglais.

Dans le meilleur des cas, nous avons internet et Google Traduction (même si la traduction est médium saignante). Dans le pire des cas, on finit par mimer un wrap au poulet.

Heureusement, les restaurants les mieux préparés ont un menu imagé, même si un dumpling au bœuf et au pigeon ça se ressemble un peu. Par contre, quelques exceptions subsistent encore et certains restaurants n’ont aucun menu imagé, on doit alors faire confiance au hasard…

Alex Grandmont – Mission Chine 2017

 

La signalisation en Chine

Bilingue dans les grandes villes (mandarin et anglais), plus claire qu’au Québec la signalisation de la Chine est vraiment bien faite. Par contre, elle semble assez suggestive aux yeux des chinois. Nous avons la chance ou la malchance de prendre ou de voir des taxis, bus, automobiliste, cycliste ou motocycliste enfreindre les « lois » plus d’une fois. Prendre un sens unique à sens contraire ne semble pas badrer les chinois ou encore continuer même si la lumière est rouge ou faire tout simplement un « uturn » sur l’autoroute.   Pour ajouter à ce chaos urbain pour les nord-américains que nous sommes les gens s’entrecoupent tout le temps et ne respecte aucunement les lignes. Malgré ce bal étourdissant il ne semble pas avoir d’accident (du moins pas pendant que nous étions sur le réseau de transport) et heureusement.

Deux particularités intéressantes de la Chine au point de vue de la signalisation; les feux signalisation et l’affichage de la limitation de vitesse.

Voici une photo du feux rouge et vert (comme on peut le voir il n’y a pas de feu jaune mais un décompte.

Ici observez bien sur le pavé on peut y voir la vitesse inscrite dans la rue, la première inscription correspond à la vitesse minimum et la seconde, la vitesse maximum.

Écrit par: Olivier Nadeau

Baignade au parc olympique

On se souviendra que Pékin a été la ville hôte des Jeux Olympiques de 2008. Nos quatre étudiants en génie de la construction ne se sont pas fait prier pour aller voir les installations du parc olympique.

D’ailleurs, nous avons eu la chance de nous baigner dans la piscine du Water Cube où ont eu lieu les compétitions de natation. L’enveloppe extérieure de ce bâtiment reprend la forme de bulles et est illuminé de l’intérieur. Un vrai chef d’œuvre pensé par la firme australienne PTW Architect.

Le stade olympique, le fameux nid d’oiseau, est tout aussi impressionnant. Formé par d’immenses poutres d’acier entrecroisés, il forme une coquille qui protège les spectateurs de la pluie. Le soir, l’éclairage rend le bâtiment encore plus impressionnant. Ce magnifique ouvrage a été réalisé par le célèbre duo d’architectes suisse Herzog et De Meuron.

PTW architect : http://www.ptw.com.au/

Herzog et De Meuron : https://www.herzogdemeuron.com/index.html

Écrit par: Patrick Labelle