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La signalisation en Chine

Bilingue dans les grandes villes (mandarin et anglais), plus claire qu’au Québec la signalisation de la Chine est vraiment bien faite. Par contre, elle semble assez suggestive aux yeux des chinois. Nous avons la chance ou la malchance de prendre ou de voir des taxis, bus, automobiliste, cycliste ou motocycliste enfreindre les « lois » plus d’une fois. Prendre un sens unique à sens contraire ne semble pas badrer les chinois ou encore continuer même si la lumière est rouge ou faire tout simplement un « uturn » sur l’autoroute.   Pour ajouter à ce chaos urbain pour les nord-américains que nous sommes les gens s’entrecoupent tout le temps et ne respecte aucunement les lignes. Malgré ce bal étourdissant il ne semble pas avoir d’accident (du moins pas pendant que nous étions sur le réseau de transport) et heureusement.

Deux particularités intéressantes de la Chine au point de vue de la signalisation; les feux signalisation et l’affichage de la limitation de vitesse.

Voici une photo du feux rouge et vert (comme on peut le voir il n’y a pas de feu jaune mais un décompte.

Ici observez bien sur le pavé on peut y voir la vitesse inscrite dans la rue, la première inscription correspond à la vitesse minimum et la seconde, la vitesse maximum.

Écrit par: Olivier Nadeau

Baignade au parc olympique

On se souviendra que Pékin a été la ville hôte des Jeux Olympiques de 2008. Nos quatre étudiants en génie de la construction ne se sont pas fait prier pour aller voir les installations du parc olympique.

D’ailleurs, nous avons eu la chance de nous baigner dans la piscine du Water Cube où ont eu lieu les compétitions de natation. L’enveloppe extérieure de ce bâtiment reprend la forme de bulles et est illuminé de l’intérieur. Un vrai chef d’œuvre pensé par la firme australienne PTW Architect.

Le stade olympique, le fameux nid d’oiseau, est tout aussi impressionnant. Formé par d’immenses poutres d’acier entrecroisés, il forme une coquille qui protège les spectateurs de la pluie. Le soir, l’éclairage rend le bâtiment encore plus impressionnant. Ce magnifique ouvrage a été réalisé par le célèbre duo d’architectes suisse Herzog et De Meuron.

PTW architect : http://www.ptw.com.au/

Herzog et De Meuron : https://www.herzogdemeuron.com/index.html

Écrit par: Patrick Labelle

 

Les sacs à main : les poupées russes de la Chine

En Chine on trouve de tout!

Imaginez-vous un endroit à la fois petit et étroit. Une grotte d’Ali Baba, remplie de sacs à main. Pour vous les femmes ou hommes adeptes de sacs à main ou de sacoches, c’est de la folie! Vous me demanderiez le nom, je ne pourrais pas vous répondre, par contre, vous indiquer la direction ne pose aucun problème. Allez venez que je vous montre!

Pour 25 yuans chacun, j’ai trouvé ces perles.

Écrit par : Naïka Titus

North West Polytechnic University (NWPU)

En cette dernière journée complète à Xi’an, nous nous rendons à la fameuse université polytechnique du Nord-Ouest de Chine (North West Polytechnic University). L’université est renommée pour le domaine aérospatial, classée régulièrement dans le top 3 en Chine. En cette journée nuageuse, un autobus est venue nous chercher directement à l’hôtel pour aller à l’université. Un chauffeur nous fait écouter de la musique techno moderne (Edm), pensant que nous aimions tous ça. Cependant, nous lui demandons, grâce à Wechat, de remettre son CD de musique traditionnelle chinoise. Au final, il était bien content qu’on aime sa musique.

L’université, à plus d’une heure de route de l’hôtel, était très moderne et située au pied des montagnes. Arrivés, nous avons eu droit à une visite guidée d’une exposition d’une durée d’une semaine seulement.  Alors nous sommes tombés au bon moment. Il y avait un robot à l’entrée, des satellites , des anciens journaux , etc. Grace au China High Resolution Earth Observatory System, nous avons pu faire un zoom sur la région de Montréal. Le guide nous a expliqué le fonctionnement des différentes composantes des fusées et des satellites.

Quelques instants plus tard, nous avons essayé de faire fonctionner un robot grâce à un mouvement de la tête. Cependant, ce ne fut pas un succès, le robot se déplaçant dans toutes les directions sans le vouloir. Nous sommes aussi embarqués dans un simulateur de fusée, donnant l’impression d’être réellement dans l’espace. Ce fut une belle expérience.

Après ces belles expériences, nous avons eu le droit à un excellent diner. Le buffet à la chinoise était un véritable délice. Nous en avons tous profité. Nous sommes ressortis de là le ventre plein. Il y avait du riz, du poulet général tao, du boeuf, du tofu, des nouilles, des légumes, etc. Après ce diner, nous avons marché autour de l’école, comtenplant la magnifique vue sur les montagnes, même si nous ne  les voyions pas trop bien à cause du brouillard.

Après cette magnifique journée , nous sommes revenus à l’hôtel, tous un peu fatigués.

 

La symphonie de Xi’an

Partout en Chine, la langue officielle est le mandarin. Mais pas à Xi’an ! Ici, c’est le klaxon qui règne.

Au premier abord, notre regroupement s’est fortement questionné sur les raisons de l’utilisation excessive du klaxon. Mais par la suite, nous avons réalisé qu’il y avait une mécanique complexe derrière tous ces coups de klaxon. Chaque coup de klaxon à Xi’an a une signification, un message précis. Nous vous avons donc préparé un tableau comparatif suite à nos observations entre Montréal et Xi’an pour vous aider à décoder le «Klaxonnien».

 

Coups de klaxon Xi’an Montréal
Un coup rapide Je passe à côté de toi. HEYYYYY !!!!

TASSE-TOI !!!!

Deux coups rapides Je vais te dépasser.
Un coup long Tu es dans le chemin, tasse-toi !
Deux coups longs Attention, j’arrive vite et je vais passer proche !

Visite chez Istuary

De par sa prise de distance envers sa réputation « d’usine du monde » et sa rapide montée vers un marché de développement et d’idées, la Chine est devenue un véritable point tournant pour l’industrie du talent. Il n’est donc aucunement surprenant qu’une entreprise de la carrure d’Istuary voit un avantage à baser une grande partie de ses activités ici même, en Chine.

Aujourd’hui, Istuary, compagnie visant le rôle de leader mondial dans le domaine de l’innovation, nous a offert l’opportunité de visiter l’un de ses centres de recherche au cœur même de Xi’an et de nous faire découvrir ses nombreux domaines d’actions.

Istuary est une entreprise canadienne fondée en 2013 au Canada par Ethan Sun. Avec près de la moitié au Canada, l’entreprise compte environ 1300 employés au travers du globe. En effet, on retrouve des  bureaux dans divers centres stratégiques aux États-Unis, au Canada et en Chine : Vancouver, de Toronto, d’Ottawa, Montréal, San Francisco, Los Angeles, Beijing, Shanghai, Shenzhen, Xi’an et Hong Kong en sont des exemples.

Lors de la rencontre, Chao Li, directeur senior de la recherche et du développement, nous a fait visiter les lieux et nous a présenté l’entreprise avec plus de détails. Nous avons donc appris qu’Istuary est une entreprise fonctionnant sur les bases de trois principales divisions.

Tout d’abord, le laboratoire d’innovation, qui s’occupe de trouver les ouvertures dans le marché et de créer de nouvelles technologies en réponse à la demande mondiale.

Ensuite, le laboratoire d’idées, qui regroupe un incubateur, un système d’enregistrement des entreprises dans plusieurs pays, un système de réseautage, un accélérateur et tout ce qu’il faut pour qu’une simple idée devienne une véritable entreprise florissante qui sait se faire une place et un nom au sein du marché global, et ce, dès son inauguration.

Enfin, la division du capital de risque investit autant à l’interne, dans le laboratoire d’innovation, qu’à l’externe, dans les entreprises et les idées œuvrant dans la technologie de pointe.

Très polyvalente, Istuary sert donc de véritable machine à créer et à propulser des entreprises sur le marché global, tout en effectuant de la recherche et du développement dans plusieurs domaines. Pour donner quelques exemples, elle œuvre entre autres dans l’apprentissage machine, pour les systèmes de surveillance et de détection des menaces en temps réel, dans le domaine des technologies de stockage de données, tel que les microcontrôleurs que l’on retrouve dans les disques SSD, dans le design de circuit intégré et dans l’analyse et l’accumulation de données pour les systèmes de contrôles industriels.

Bref, si Istuary a su prendre une place d’une telle importance sur le marché mondial en si peu de temps, c’est sans aucun doute grâce à son innovation.

Ce fut un véritable plaisir de rencontrer ces gens passionnés qui travaillent sans relâche afin de permettre aux personnes débordantes de créativité et qui n’ont pas les moyens de quand même se lancer sur le marché mondial.

Shanghai Jiao Tong University : former l’élite de demain

Donc pour notre 4e journée à Shanghai, nous avons eu la chance de découvrir le campus Minhang de la prestigieuse Shanghai Jiao Tong Université et avons été reçus par madame Li Ping, vice-rectrice de l’École d’ingénieurs SJTU-PARISTECH.

Nous avons entamé cette rencontre par une présentation de notre super Annick, qui a brillamment présenté l’ÉTS aux étudiants franco-chinois. Par la suite, madame Li Ping, nous a présenté l’école d’ingénieurs SJTU-PARIS-TECH affiliée aux écoles françaises. D’ailleurs, cette université est classée l’une des trois meilleures de la Chine. Le campus qui ne ménage pas les espaces verts, constitue un très agréable cadre de vie étudiante.

La vice-rectrice nous a présenté un programme qui sélectionne l’élite de la population étudiante chinoise. Le nombre de candidats étant très élevé et ce genre de prestigieux programme très contingenté, on choisit entre 200 et 300 personnes par année pour former une cohorte. À l’échelle de la population de la Chine, c’est une aiguille dans une botte de foin. À cet égard, l’appellation anglophone de l’école, SJTU-PARISTECH ELITE INSTITUTE OF TECHNOLOGY parle d’elle-même.

Officiellement, ce programme consiste en 6 années ainsi qu’un stage en industrie de 6 mois. C’est donc une orientation académique plus théorique que les futurs étudiants de l’ÉTS devront prendre en considération s’ils veulent, dans le futur, intégrer un programme d’échange dans cette université.

Par la suite, nous avons pris la navette, de justesse, jusqu’au campus Xuhui du centre-ville. Mention spéciale à la dame assise au siège B23 qui a gentiment traduit au chauffeur que nous n’avions pas de carte étudiante pour payer la navette.

Arrivés sur place, nous avons pu faire une grande balade sur cet immense campus à l’américaine en compagnie de 2 étudiants associés au laboratoire d’un collègue du professeur Ismaël Ben Ayed qui nous accompagnait ce jour-là.

Par la suite, nous avons eu la chance d’assister a une conférence d’Ismaël Ben Ayed sur l’imagerie médicale. Même si certaines subtilités ont pu nous échapper,  nous avons été impressionnés par ses qualités de communicateur et sa passion  pour sa recherche portant sur le développement d’un algorithme qui permet la détection de contours plus précis et exacts.

En bref, un grand merci à Shanghai Jiao Tong University !

 

Le spectacle-surprise

Certains aiment le rouge, d’autres aiment le blanc. Certains aiment visiter des pagodes, moi je l’ai vu de loin, ça me suffit.

En ce dimanche après-midi, j’ai donc décidé de faire le trajet jusqu’à l’hôtel seul, avec 10% de batterie, sans savoir où était l’hôtel et où j’étais moi-même… Bravo champion ! Bref, j’ai fini par m’arranger avec un chinois accommodant, même si ça a été quelque peu compliqué. Alex 1, Chine 0.

L’important est plutôt ce que j’ai découvert lors de mon exploration improvisée. Imagine un spectacle de jet d’eau qui suit le rythme de la musique, mais de la superficie d’un terrain de football. C’était tellement incroyable que je dois être resté là au moins une demi-heure à regarder ! J’en ai même profité pour utiliser mes 10% de batterie restante pour filmer ça, p’tit chanceux!