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Jour 9 : Netflix

Netflix est l’une des compagnies les plus prestigieuses de la Silicon Valley. Avec plus de 125 millions d’abonnés, cette entreprise qui offre des services de streaming emploie environ 2500 personnes sur son campus de Los Gatos.

Nous avons été accueillis en début d’après-midi par Fréderic Turmel, ancien étudiant de l’ÉTS en génie électrique, qui nous a tout d’abord fait visiter leurs prestigieux bureaux construits tout récemment en 2016. Par la suite, ce dernier nous a présenté les laboratoires de contrôle de qualité où il travaille. Finalement, il nous a présenté à deux de ses collègues québécois : Jean-François Dionne et Alexandre Dion. Nous avons eu la chance de visiter Netflix le jour où ils publiaient leurs résultats trimestriels et de même, nous avons pu participer aux festivités associées à cet événement avec les trois ingénieurs expatriés.

Ce qui nous a le plus fasciné chez Netflix, c’est que nous ne nous rendons pas toujours compte de la quantité phénoménale de travail qui est nécessaire en arrière-plan pour que l’expérience des utilisateurs soit optimale et sans friction. Par exemple, nous avons visité deux laboratoires de tests où se trouvent différentes plateformes et périphériques sur lesquelles l’application de Netflix est installée. Nous avons été impressionnés par la grande quantité de consoles de jeux vidéos et de téléphones cellulaires qui s’y trouvaient et sur lesquelles des tests étaient effectuées en permanence afin d’assurer une qualité de vidéos supérieure et une expérience utilisateur constante.

Nous avons aussi été surpris de la confiance que Netflix accorde à ses employés. Ceux-ci ne sont pas obligés de motiver leurs dépenses de fourniture de bureau, de logiciels et de voyages à leurs supérieurs. L’idée étant que si une personne considère qu’une dépense est requise pour l’amélioration de son travail et de sa productivité, elle ne devrait pas avoir à perdre son temps et celui de son manager avant d’en faire l’achat. Notre interlocuteur à résumer cette phrase par “People over process”, c’est-à-dire de réduire la lourdeur bureaucratique à son minimum et de s’en remettre au bon jugement des employés.

De plus, cette culture d’entreprise est enrichie par des valeurs telles l’ouverture et le partage. On nous a dit que n’importe quel employé pouvait poser des questions directement au PDG. La hiérarchie est très horizontale et les formalités sont gardées au minimum.

Un dernier élément notable de la culture d’entreprise chez Netflix est le fait qu’on y pratique une forme d’honnêteté extrême, “Radical honesty”. Par cette pratique, les employés sont encouragés à être directs et honnêtes avec leurs pairs et leurs gestionnaires en leur offrant des critiques constructives afin que tous puissent toujours continuer à s’améliorer.

Bref, la visite chez Netflix a été très inspirante et informative. Nous avons pu en apprendre plus sur le métier d’ingénieur dans la Silicon Valley et sur les particularités de la culture d’entreprise chez Netflix.

Jour 9 : Stanford

Stanford est une université privée reconnue à travers le monde. Établie à la fin des années 1800, cette école fut construite sur les terres de la famille Stanford. Toutes les terres appartiennent toujours à l’université et plusieurs ont été ajoutées.

Le campus comprend une vingtaine de fontaines, plusieurs bibliothèques, de nombreux complexes sportifs ainsi que plusieurs restaurants pour les étudiants. Nous avons eu la chance d’obtenir une visite du campus et d’apprendre ces faits intéressants ainsi que des anecdotes historiques sur l’école.

Le département d’ingénierie est reconnu parmi les leaders mondiaux. Il comprend plusieurs bâtiments et laboratoires de recherche dont le « Product Realization Lab » qui est un endroit où tous les projets peuvent être réalisés. Plusieurs outils et services sont mis à la disponibilité des étudiants.


En conclusion, cette école est depuis très longtemps ouverte sur les avancées et a une vision progressive sur l’éducation. Stanford réussi encore aujourd’hui à démontrer sa diversité sur son magnifique campus.

Jour 8 : Tesla

Tesla, inventeur de génie, mais aussi compagnie d’innovation et de progrès. L’entreprise fondée en 2003 et dirigée aujourd’hui par Elon Musk est une référence pour la production de voitures électriques, mais conçoit et fabrique également des panneaux solaires et des batteries à usage domestique.
Notre groupe est parti un matin pour découvrir la chaîne de production de l’ensemble de ces modèles de voiture électriques (S, X et 3) à Fremont.
Note : la visite, hélas, interdisait l’accès à tout appareil d’enregistrement ou de prise de photos. Nous ne pourrons pas donc vous montrer les robots et autres éléments révélés à l’intérieur du site.

C’est à l’intérieur d’un petit train, que nous avons pu explorer la chaîne de montage, du châssis à la mise en place des phares jusqu’aux tests finaux, toutes les pièces de la voiture sont conçues, produites et montées sur un seul site. Surprenant dans une industrie où la concurrence privilégie la sous-traitance de ses produits.

Cette visite a été l’occasion de rencontrer un ingénieur de l’équipe d’assemblage et d’en apprendre un peu plus sur les conditions de travail. Et à l’entendre, travailler chez Tesla demande un investissement: effectuer des semaines de 50 heures et ne pas avoir peur de prendre son samedi pour poursuivre le projet. Mais ce sont avant tout des groupes de passionnés ayant une bonne liberté de manœuvre, mais avec dates butoirs très serrées.

À vous de réussir le challenge, si vous avez la chance d’intégrer leurs équipes !

Jour 8 : Centre d’expérience client CISCO

Nous voilà maintenant en Californie !

À l’horaire de cet après midi, une visite du centre d’expérience client CISCO, proposée par notre contact Raquel Aguilar, responsable des affaires sociales des académies Cisco pour Cisco Amériques.

Pour rappel, Cisco est une compagnie mondiale qui oeuvre dans le domaine des télécommunications, et plus précisément dans les réseaux informatiques. L’objectif de la présentation était de nous présenter d’un point de vue haut niveau comment Cisco était actuellement implanté dans les entreprises et notre vie de tous les jours.

Cisco dans l’industrie de la robotique

Comme expliqué plus haut, originalement l’entreprise était axée sur tout ce qui avait attrait au matériel de télécommunication (routage, commutateurs, pare-feu…). Mais depuis quelques temps, l’entreprise s’est implantée dans de nombreux domaines, notamment la production automatisée.

Notre présentateur nous a montré comment Cisco travaille avec l’industrie de la robotique pour permettre aux entreprises de récolter toujours plus de données sur leur production. Parmi les solutions proposées, le produit Cisco Kinetic, qui permet entre autres d’accéder en temps réel aux données de production, statistiques en tout genre, rapports et support à distance.

Les réseaux sociaux et Cisco

Le présentateur nous a fait une brève introduction aux outils proposés par la compagnie, par le biais de tierce partie, pour capturer les informations contenues sur les réseaux sociaux et avoir des statistiques détaillées. L’objectif est  par exemple, de pouvoir aider les compagnies à surveiller leur image et ce qui se dit sur les réseaux sociaux à leur propos, de manière rapide, simple et efficace.

Réceptionniste virtuel

Nous avons eu le droit à une bref démo des équipements de visioconférence Cisco utilisés dans le cadre de l’assistance aux utilisateurs, notamment pour l’impression de leur carte d’embarquement, le support à la clientèle etc… En effet, Cisco propose d’avoir une personne disponible en tout temps, à distance, qui répondra aux questions des utilisateurs rapidement, et surtout, qui sera disponible pratiquement en tout temps. De l’autre coté de la technologie, le vrai réceptionniste gère plusieurs points de vente simultanément, tout en étant assis tranquillement dans son bureau.

CyberSécurité

Point important de l’informatique de nos jours, la sécurité. Notre présentateur nous a montré comment Cisco intervenait dans ce domaine, notamment par le biais d’outils intelligents tels que Telos. Ces outils ont pour rôle de récolter l’ensemble des données sur les attaques, menaces, logiciels malveillants etc… à travers le monde. À partir de ces informations, disponibles dans le cloud, les équipements vendus par la compagnie sont en mesure de pouvoir mieux défendre les utilisateurs des attaques futures.

Historique de la compagnie et utilisation diverse

Pour terminer, la compagnie nous a présenté son historique, comment elle en est venue à vendre des équipements de télécommunications et ses objectifs futurs. Nous sommes également entrés dans un mini magasin, dans lequel l’entreprise montrait comment elle travaillait avec les stades, magasins et autres endroits publiques pour aider à la promotion des marques, l’amélioration des ventes et l’affichage d’informations en temps réel.

En somme, ce fut une visite très intéressante, aussi bien pour les personnes déjà initiés aux TI que les personnes qui ne connaissaient pas encore Cisco. Cela nous a permis de comprendre à quel point l’entreprise était implantée partout dans le monde et comment ses technologies agissaient sur le monde qui nous entoure et dans notre vie de tous les jours.

Jour 8 : Apple Center

Le design, l’expérience client, le marketing et l’apparence soignée sont les mots qui nous viennent en tête en entrant au Apple Park Visitor Center. Nous sommes accueillis par des applaudissements en pénétrant dans l’immeuble. Avant d’entrer, nous avons rejoint un ancien étudiant de Luc, Sébastien Déry. Il a complété son bac en génie logiciel et une maîtrise à McGill. Il a incorporé une entreprise, Lattice, qui a été acheté par Apple pour sa technologie et son équipe. C’est dans une ambiance chaleureuse que Sébastien nous a partagé son expérience dans la Silicon Valley. De plus, nous avons discutés de l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, l’ambiance de travail chez Apple, la philosophie, la vision de carrière et ses ambitions. Selon lui, deux éléments sont absolument essentiels pour une carrière durable : une excellente communication et une vision claire et définie. Le but, trouver ces éléments dans une compagnie puis le développement des habiletés requises sera fluide.

JOUR 5 : Starbucks

Aujourd’hui, nous sommes allés au siège social de Starbucks. On était de loin de savoir à quel point servir du café pouvait être à ce point compliqué!

Nous avons tout d’abord rencontré Claude Teotonio, un ingénieur logiciel qui vient de Québec. Il a étudié à l’Université Laval et est allé au même secondaire qu’Antoine, un membre de la mission, le Séminaire Saint-François. Il a travaillé 17 ans pour Microsoft, ensuite pour Costco et travaille actuellement pour Nordstrom. Il est notre guide pour la journée à Seattle. Nous l’avons contacté pour visiter Nordstrom et nous a non seulement organisé une visite là-bas, mais a aussi contacté un de ses anciens collègues pour avoir aussi une visite chez Starbucks.

Nous sommes donc monté au 8ième étage rencontrer l’ancien collègue en question: Daniel Cerda. Il est de Chicago, a étudié à Boston et a terminé son diplôme en science informatique en Californie. Il nous a d’abord avoué que c’est l’alternance entre le travail et les études qu’il l’a motivé dans son choix de programme pour ensuite commencé tel qu’il a fini avec des conseils sur la vie professionnel. C’est pour des rencontres de cette valeur que nous faisons partis de ce projet.  

« Les affaires bougent rapidement et vous devez être à l’aise avec le fait que vous devrez vous déplacer d’une entreprise à une autre tous les 2 ou 3 ans si vous voulez survivre et prospérer. » Le plus grand défi lorsque vous démarrez une carrière est de gérer l’équilibre entre la vie personnelle et le travail. Ce n’est rien de nouveau, mais c’était vraiment intéressant de l’entendre et de le ressentir en dépit de son témoignage. Nous sommes fraîchement sortis du collège, jeunes, sauvages, libres et il nous reste une grande partie monde à découvrir, nous nous perdons parfois nous-mêmes pendant le processus. Daniel en a d’ailleurs profité pour nous sensibiliser quant à l’importance de sélectionner une entreprise pour sa culture et ses valeurs pour vivre une carrière saine. C’est ce qu’il a fait quand il a rejoint Starbucks.

Puis la partie la compliquée a commencé : découvrir le monde derrière chaque tasse de café vendue chez Starbucks. Pour le dire de la manière la plus simple, tout est optimisé lorsque vous commandez votre Frappucino. Daniel a décomposé chaque étape. Chaque fois que quelqu’un achète un café, chaque information est enregistrée. Tout cela est analysé en fonction de la loyauté, des marchandises et du travail. Le processus global est vraiment impressionnant. Après cette visite, nous pouvons assurément dire que Starbuck est une entreprise géniale.

Pendant toutes ces explications, deux personnes sont entrées dans la pièce: Jeremy et Rob, des directeurs chez Starbucks. Le simple fait qu’ils prennent un peu de temps pour venir nous parler en dit long sur la culture d’entreprise.

Un autre bon exemple, serait, qu’il y a quelques jours, Starbucks était au milieu d’une controverse à Philadelphie, lorsque deux hommes noirs ont été arrêtés sur des bases de discrimination raciale. Le PDG a personnellement désamorcé la situation. Le 29 mai, chaque café Starbucks aux États-Unis sera fermé pendant une demi-journée afin que les employés puissent suivre une formation sur le racisme. Starbucks incarne définitivement ses valeurs fondamentales et nous l’avons vu à travers Daniel, Rob et Jeremy aujourd’hui.

En somme, durant deux heures nous avons été témoin de l’ambiance typique de la côte ouest à travers le témoignage de Daniel et ses collègues. «That’s how we do it»

JOUR 5 : Nordstorm

Suite à une semaine chargée de visites intéressantes, nous avons eu la chance de conclure en visitant le siège social de la compagnie Nordstrom. Cette dernière est une compagnie de commerce de détail qui a vu le jour dans la ville de Seattle, il y a au-delà de 100 ans déjà. Elle a élargi son cercle de commerce en débutant par la côte ouest américaine et elle a actuellement des projets d’expansion au Canada. La culture d’entreprise y est basée sur les valeurs familiales, elle est gérée par une quatrième génération de Nordstrom et il fut intéressant d’y connaître ses piliers.

Nous avons eu le plaisir d’en apprendre d’avantage sur le département technologique de la compagnie par l’entremise d’une présentation sur les divers points touchés par ce secteur. De ce fait, nous avons rapidement compris que Nordstrom est depuis longtemps un innovateur dans le domaine technologique, pour ce type de commerce. Par exemple, son site internet fut créé au début des années 2000 et au-delà de 1500 personnes travaillent dans le département technologie.

Un aspect technologique innovateur sur lequel Nordstrom travaille depuis quelques années est leur système de ‘’designer’’ à distance. Ce système de conseiller de mode permet facilement d’obtenir un service personnalisé. Nordstrom travaille donc activement à l’amélioration de ses services personnalisés et plus particulièrement sur la logistique de la livraison et du service web.

En conclusion, cette rencontre avec divers ingénieurs du département technologique nous a permis d’en apprendre davantage sur le mode de vie et les avancées technologiques possibles dans une compagnie de commerce de détail tel que Nordstrom.

JOUR 4 : Incubateur de startup de l’Université de Washington

Arrivée à Seattle le 18 avril vers les 18 h 00. L’équipe se réunit en arrivant à l’hôtel afin de planifier les jours à venir. C’est soir de partie pour les Mariners et cinq de nos membres décident de partir en UBER direction Safeco Field. D’autres quittent l’hôtel pour s’étirer les jambes ou pour aller casser la croûte dans un resto grec. Initialement, le jeudi matin était une période flottante en terme de visites. Toutefois, le travail assidu de notre compatriote Hugo a payé en dividendes, puisque une visite d’un incubateur d’entreprises à l’University of Washington s’est débloquée. Solide travail camarade, nous te sentons bien à l’aise dans la cité émeraude !

Nous nous sommes réveillés avec un ciel bleu et un soleil éclatant. Nous avons bien accueilli les rayons du soleil après un passage ponctué de fortes pluies à Vancouver. Armés de nos cartes Orca et d’une passe quotidienne, les membres de la mission se sont dirigés vers le 70 – University of Washington. Le reflet de la lumière printanière dans la baie d’Eliott présageait une bonne et l’équipe ne fut pas déçue. Nous avons rejoint le campus avec un généreux 30 minutes d’avance afin de tranquillement explorer cet immense campus. Fondé en 1861, l’université a connu une expansion importante en 1909 lorsque le campus a été développé afin de recevoir l’exposition internationale de l’Alaska-Yukon-Pacifique. Cette université publique a connu d’importants essors durant les périodes d’après-guerre. Les cerisiers, la vue magnifique sur les Olympics Mountains, les bâtiments inspirés de l’architecture de la Renaissance et la nature fortement présente par les nombreux arbres et la végétation abondante rendent ce campus agréable et inspirant.

Nous avons été accueilli par Kira Franz, responsable de la gestion de l’incubateur de Fluke Hall. Le campus de Washington University comprend quatre incubateurs d’entreprises. Le premier, Fluke Hall, fondé en 2012 est axé sur les compagnies spécialisées en ingénierie, particulièrement les biotechnologies et la chimie pharmacologique. Cet incubateur est reconnu pour ses espaces de laboratoires, qui sont très dispendieux à Seattle. Ensuite, il y a le Startup Hall (2014), reconnu pour les entreprises dans le software. Il y a aussi le HQ (2016), qui est orienté vers la réalité virtuelle et le Inclusion qui aide les entreprises dans le domaine de l’agriculture.

Nous commençons la visite par les espaces de bureaux. Kira nous explique que l’espace est très primé. Cela semble d’ailleurs être un enjeu commun aux universités, l’ÉTS éprouvant les mêmes enjeux. Les entreprises payent jusqu’à 350 $ / mois pour obtenir un espace de bureau. Pour économiser un peu, ils partagent parfois un petit cubicule. Le grand avantage d’être sur le campus est de profiter de l’effervescence de l’incubateur,  des ressources disponibles, de l’accessibilité aux professeurs et de l’échange avec les autres entrepreneurs. À ce montant, s’ajoute les frais pour la location des laboratoires. Puisque l’Université de Washington est publique, l’incubateur se doit de faire payer ses membres. Il travaille actuellement sur le modèle économique afin de trouver des alternatives à leur modèle de financement. Ils ont trois missions :

  • Transfèrer : promouvoir l’innovation afin d’apporter des changements concrets dans le monde
  • Apprendre : répandre la pratique de l’innovation dans les communautés
  • Stratégique : créer des nouvelles initiatives et des partenariats

L’innovation est au coeur de leur vision. L’université est d’ailleurs reconnu comme la quatrième université la plus innovante derrière Harvard, Stanford et MIT. Voici quelques-unes de leurs entreprises qui ont connu un grand succès. Turi, une application qui avec l’aide de photo pour indiquer si un enfant doit se rendre à l’hôpital. L’application a été acheté par Apple pour 200 millions de dollars. PVP Biologics cherche une cure à la maladie coeliaque. Ils ont obtenu du financement et la compagnie est à la recherche de locaux afin de continuer leur travail.  Finalement, Vicis fabrique des casques de football qui permettent de réduire l’impact des contacts à la tête sur le cerveau. Financé par certains joueurs de la NFL, ce casque peut ainsi réduire les commotions cérébrales et mieux protéger les personnes qui s’exercent au football américain.

Nous poursuivons la visite vers les laboratoires et le Maker Space. Un espace vraiment cool où tous ont accès à des cours, des machines à découper, des lasers, des imprimantes 3D, des machines à coudre, une salle de menuiserie, un espace de réalité virtuelle et plein d’autres ressources. L’espace est très intéressant. Des étudiants peuvent donner des cours de tutorat sur les différentes machines pour ainsi bénéficier de meilleurs accès aux locaux.

Nous terminons la visite par une marche sur le magnifique campus pour nous rendre au StartUp Hall. Il y a beaucoup d’animation, les étudiants sont partout et de bonne humeur. La température est clémente, la vie est belle. StartUp Hall est orienté vers le logiciel. C’est essentiellement des bureaux grands et lumineux. On y retrouve l’ambiance classique des startups avec des gaufres gratuites le mercredi, de la bière en fût et des tables de ping-pong.

En somme, une visite impromptue, inspirante sur un campus éclatant. Prochaine étape, Weyerhaeseur.

 

JOUR 4 : Weyerhaeuser

Midi sonne, c’est l’heure de notre rencontre avec une des plus grandes entreprises dans l’univers de la foresterie. C’est donc à Pioneer Square que nous sommes accueillis par M. Allan Bradshaw, VP de l’Ingénierie dans les nouveaux bureaux de Weyerhaeuser. Bureaux de style moderne et épuré, les nouveaux locaux de Weyerhaeuser sont au goût du jour et ne laissent personne indifférent face à la beauté et la majestuosité de ceux-ci.

Suite à l’accueil chaleureux de M. Bradshaw, nous nous sommes dirigés vers la salle de réunion du 8e étage où nous attendaient des bouchées et des boissons. Pendant le dîner, nous avons eu l’occasion de nous présenter et de faire plus ample connaissance avec les sept employés de Weyerhaeuser qui nous ont concocté cette mémorable journée d’échanges et d’apprentissages dans le domaine de l’ingénierie.

Dès la première rencontre, il nous a été révélé que le secret derrière le succès de Weyerhaeuser reposait sur trois éléments principaux. Premièrement, cette compagnie forestière adopte des valeurs fondamentales bien définies: la sécurité, l’intégrité, la responsabilité et le développement durable. Deuxièmement, des idéaux tels le développement de la main d’oeuvre et la poursuite sans relâche de l’amélioration du rendement des procédés sont adoptés. Finalement, cinq comportements essentiels sont préconisés. Parmi ces comportements requis des employés, on retrouve la conviction, la prise de responsabilité, le courage, la favorisation de la simplicité lorsque c’est possible et la créativité. Un tel type de discours est tenu par la majorité des compagnies en ingénierie, mais par l’entremise des présentations faites durant le reste de la journée et des questions que nous avons pu poser aux différents employés présents, nous avons été très inspirés de constater que Weyerhaeuser semble être une compagnie avec une vision claire et des valeurs qui leur tiennent réellement à coeur.

Comme Weyerhaeuser oeuvre dans la coupe de forêts, plusieurs enjeux environnementaux sont présents dans les valeurs de la compagnie. En fait, depuis 1925, et ce avant que ce devienne un enjeu mondial, l’entreprise avait déjà commencé à replanter des arbres où elle exploitait les forêts. C’est donc la première compagnie en Amérique à avoir commencé à replanter des arbres après la déforestation commerciale. La coupe de bois représente à chaque année seulement que 2% du bois disponible sur leurs terres. C’est donc dire que Weyerhaeuser est soucieux de l’environnement et que la préservation de leur forêt leur tient à cœur. Au cours des 10 dernières années, c’est 1 milliard d’arbres qui ont été plantés par la compagnie pour contrer la déforestation occasionnée par l’exploitation forestière.

Un fait intéressant présenté par Mme Kristen Sawin est que l’exploitation du bois est utile à la réduction de la concentration de carbone dans l’air. L’explication étant que la coupe forestière permet de faire pousser plusieurs nouveaux arbres qui agissent tels des batteries servant à emmagasiner le carbone pour plusieurs centaines d’années.

Durant la présentation des ingénieurs du département d’automatisation, nous avons eu la chance d’en apprendre plus sur leurs problématiques actuelles. Les ingénieurs nous ont présenté les problèmes, les solutions proposées et leurs plans afin de les implémenter dans les usines concernées. Avec l’appui de dessins techniques et de schémas, ceux-ci nous ont permis d’avoir un premier contact avec l’industrie de transformation de produits de bois et ont pu répondre à nos questions concernant les différentes étapes des procédés de transformations.

C’est donc avec la tête remplie de nouvelles connaissances et de nouvelles idées suite aux discussions avec le personnel de Weyerhaeuser que nous quittons leurs bureaux au coeur du magnifique quartier de Pioneer Square. Tous s’entendent pour dire que de réaliser un stage chez Weyerhaeuser, principalement dans les nouveaux bureaux de Seattle serait une occasion rêvée pour n’importe quel étudiant en génie.

JOUR 2 : Simon Fraser University (SFU)

C’est après une heure d’autobus et une visite de chantier que nous sortons découvrir l’université Simon Fraser. Plus précisément le campus de Burnaby, le plus important de l’université derrière celui de Vancouver et de Surrey.

La visite s’est concentrée sur le campus des sciences appliquées au département d’ingénierie. La visite commence par la présentation d’un laboratoire de robotique avec plusieurs projets, parmi les projets présentés, deux d’entre eux ont retenu notre attention. Le premier se veut être une utilisation de capteurs Kinect pour un suivi automatique des personnes en temps réel et puis le deuxième est un nouveau système de traçage intelligent destiné au domaine hospitalier pour garantir un suivi optimal de la clientèle plus âgée.

S’en suit un laboratoire de télécommunication avec comme projet notable un système émetteur/récepteur pour le domaine aéronautique permettant de cartographier le sol avec une erreur de résolution de 1 millimètre. On a également eu la chance de visiter les chambres anéchoïques pour la recherche et le développement dans le domaine de la transmission des ondes. Il s’agit d’une chambre fermée recouverte de pic en mousse ayant pour objectif de bloquer les ondes dans la pièce.

Après une découverte rapide du département d’informatique, notre équipe finit par une visite globale du campus.

Vaste, étendu, diversifié, tel serait les adjectifs à retenir de notre visite de Simon Fraser. L’université, fondée en 1965, est réputée pour la diversité de ses formations (2e université la plus complète du Canada selon Maclean’s) et cela saute aux yeux dès les premiers instants.
Les bâtiments semblent s’étendre sur plusieurs kilomètres et proposent même un observatoire. Au cours de notre visite, nous avons pu apercevoir des salles d’étude orientée sur les montagnes en qui font des lieux de travail paisibles.

L’université semble donc offrir un univers vaste et accueillant pour tous étudiants désirant continuer ses études aux cycles supérieurs.

Renewables cities

En plus des plusieurs laboratoires visités au cours de la journée et la visite guidée du campus de Simon Fraser University (SFU) à Burnaby, les membres de la mission technologiques ont eu la chance de visiter, lundi dernier en fin de journée, le Centre de dialogue Morris J.Wosk de SFU avec la chaleureuse compagnie de Keane Gruending, communication-cadre de Renewable Cities.

La visite du Centre de dialogue était une occasion pour les étudiants de discuter d’énergie renouvelable avec une sommité dans le domaine. Au cours de l’heure de discussion, plusieurs sujets ont été abordés dont le principe fondamental de ce qu’est une ‘’renewable city’’ et d’en savoir plus sur le programme en tant que tel.

En fait, une ‘’renewable city’’ est une ville dont sont utilisation d’énergie dans tous les domaines (transports, chauffage, éclairage, etc.) est 100% renouvelable. Le programme quant à lui permet d’offrir un support aux villes désirant faire la transition vers une utilisation électrique 100% renouvelable et leur permettre d’avoir une augmentation de leur efficacité énergétique.

Pour résumer, ce fut une heure de discussion passionnante pour tous, puisque chaque membre du groupe s’identifie à des valeurs écoresponsables.