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Contiens tous les articles de la mission 2017 (Chine)

Merci à vous !

Bonjour à tous! Encore moi!

Au mois d’avril, comme vous l’avez constaté, nous avons eu l’opportunité de passer deux semaines extraordinaires en Chine.

Au cours de notre séjour, nous avons eu la chance de rencontrer des gens passionnés et d’autres passionnants. Nous avons découvert une culture bien différente de la nôtre qui nous a souvent inspirés et nous avons visité des entreprises innovantes qui nous ont formés et présenté une vision clairement différente de celle occidentale. En gros, comme je disais, nous avons visité la Chine.

L’organisation de cette mission a débuté en janvier 2017 et encore aujourd’hui, après notre voyage, nous continuons tous à y investir du temps. Du temps, on en a mis et pas mal à part de ça! Tout le monde a mis la main à la pâte, que ce soit Olivier, Marc-Antoine et Joël pour le montage du blogue, Camille et Paul pour la planification du voyage, Patrick, Karol-Ann et Naïka pour l’organisation d’évènements pour le financement ou Manel et moi pour la recherche de partenaires financiers.

Malgré notre investissement intensif en termes de temps, prendre l’avion et dormir à l’hôtel, ça se paye avec de l’argent et non du temps (malheureusement pour nous). C’est donc à ce moment qu’interviennent nos partenaires, ces entreprises, regroupements et individus qui croient en nous et notre projet tel qu’Atlas Copco, les Caisses Desjardins, le FDDAÉÉTS, le FDÉTS, l’ÉTS et autres.

Atlas Copco, notre principal partenaire depuis la mission en Suède en 2013, est une entreprise spécialisée dans plusieurs domaines tels que l’air comprimé et la construction. Dû à son domaine d’activités, Atlas Copco engage beaucoup d’ingénieurs pour développer de nouveaux produits et supporte donc Mission InterÉTS dans son objectif d’obtenir une formation supérieure dans des pays en fort développement.

Les Caisses Desjardins quant à elles, croient en l’éducation et tiennent à supporter les étudiants qui démontre de l’initiative et qui désire développer leurs compétences. Leur implication a permis de supporter une partie des frais de logement, je tiens donc spécialement à les remercier puisque je supporte très mal le style de vie bohème.

Le FDDAÉÉTS ou le (attention, bien prendre votre souffle avant de continuer cette phrase) Fonds de Développement durable de l’Association Étudiante de l’École de Technologie Supérieure supporte notre projet et plusieurs autres organisés au sein de l’ÉTS dans l’objectif d’appuyer le développement durable et l’apprentissage. C’est d’ailleurs grâce à eux que nous avons pu profiter de nos courtes périodes libres pour découvrir la culture et l’histoire de la Chine. L’armée de terre cuite, la tour de Shanghai, nos cours de mandarin et autres, c’est grâce à eux.

Le FDÉTS qui inclut M. André Bisson et toute son équipe nous ont beaucoup aidés et continuent de nous aider d’ailleurs pour tout ce qui touche aux partenariats. Nous avons reçu une formation pour nous apprendre à mieux approcher des partenaires potentiels et grâce à leur constante implication, nous avons pu développer et maintenir nos liens avec nos différents partenaires.

En résumé, ça fait beaucoup de monde, mais sans toute cette gang-là, nous n’en serions jamais venus à bout. Je tiens donc, devant vous cher lecteur, à tous les remerciez de croire en nous et notre projet. C’est grâce à leur support si notre équipe a pu vivre cette expérience et je tiens à vous assurer que chacun de nous en ressort énormément grandi!

 

Alex Grandmont – Mission InterÉTS Chine 2017

L’omniprésence du mobile

Vivre dans le monde moderne est synonyme de connectivité. En effet, il est intéressant d’observer la popularité grandissante des technologies mobiles et leurs applications dans des domaines de plus en plus diversifiés. Qu’il s’agisse d’un téléphone, d’une tablette ou d’un ordinateur portable, il est de plus en plus rare de trouver un moment de notre vie quotidienne qui ne soit pas “connecté”. Cette réalité frappante qui nous parait parfois controversée, par exemple lorsque l’on rencontre un enfant avec son téléphone sur  facebook ou encore perdu dans  ses jeux, est vécue de façon encore plus présente en Chine.

Lors de notre mission dans ce pays en pleine ébullition technologique et économique, il a été fascinant d’observer l’omniprésence de l’utilisation du mobile dans la vie quotidienne. Étant donné la présence du Grand Pare-Feu de la Chine (China’s Great Firewall), la population chinoise ainsi que les voyageurs se voient bloqués l’accès de plusieurs sites internet et la plupart des réseaux sociaux provenant d’ailleurs dans le monde. Cependant, un outil reste disponible par dela les barrières de l’intranet chinois. Cet outil, développé par la compagnie Tencent se nomme WeChat.

WeChat est une sorte de couteau suisse des applications mobiles. Lors de notre mission, nous avons souvent eu recours à cette plateforme qui n’a pas cessé de nous surprendre. En plus d’offrir des fonctionnalités de messagerie et d’appels vidéo entre abonnés à la façon d’autres applications connues tels que Facebook Messenger, WhatsApp et Skype, il est aussi possible de localiser ses contacts sur une carte interactive en partageant sa position avec ceux-ci. Cette fonctionnalité nous a été très utile lorsque le groupe se divisait et qu’il fallait trouver un point de ralliement.

Une autre fonctionnalité fortement appréciée de l’équipe fut la traduction de messages envoyés. En effet, WeChat permet de traduire un message reçu dans la langue native du téléphone. Dans un pays étranger où il peut être fréquent de demander son chemin, la barrière linguistique peut devenir un obstacle important à la communication. Cependant, il suffit d’ouvrir l’application WeChat et de laisser votre interlocuteur scanner votre code QR pour que vous soyez mis en contact. Ainsi, il sera possible de traduire les messages en chinois vers du français ou de l’anglais et vice versa. Au retour de l’une de nos visites à Shanghai, notre chauffeur ne connaissait pas beaucoup de mots en anglais et notre interprète était absente pour la journée. La traduction des messages a pu sauver notre transport car nous pouvions communiquer avec le chauffeur afin de lui spécifier l’heure de départ de l’hotel ainsi que l’heure de retour.
Vous préférez prendre le vélo? Aucun problème! Vous pourrez même lier votre compte Ofo (service de location de bicyclettes sans borne, comparable à nos chers Bixi) sur l’application et louer un des nombreux vélos errants mis à la disposition du public en scannant le code QR sur le véhicule. En plus d’offrir des fonctionnalités avancées de communication, WeChat offre aussi la possibilité de lier son compte de banque chinois à l’application et ainsi payer non seulement des commodités tel des billets de métro et les achats dans quelques magasins, mais aussi de régler certains paiements plus important tel que le loyer et les factures d’électricité. Il est même possible de vous commander un taxi! Il est intéressant de constater l’omniprésence de cet application dans la vie quotidienne de la Chine urbaine. Bien entendu, avec plus de 889 millions d’utilisateurs, il est très rare de trouver une personne ne possédant pas un compte.

Mais comment telle plateforme peut-elle exister sans la moindre trace de concurrence ? La réponse semble assez complexe. Si en Amérique du nord il existe une compétition féroce entre les géants Google, Microsoft, Apple et Facebook, une compétition similaire existe en Chine entre Baidu, Alibaba et Tencent. Cependant, leurs domaines d’opération semblent très peu se croiser. Alors qu’Alibaba règne sur le commerce électronique et que Baidu s’occupe de services similaires à Google ailleurs dans le monde, soit en étant un moteur de recherche de choix et en offrant un service de cartographie ainsi que d’itinéraire, Tencent a le champ libre au niveau des technologies de communication. On prétend  même que le gouvernement chinois aurait participé à l’implémentation de ce monopole afin de faciliter la surveillance électronique à l’échelle nationale.

 

L’art de la négociation

Dans plusieurs centres touristiques à travers le monde, on peut trouver des boutiques de souvenirs clandestines où les prix  sont  rarement indiqués. La Chine ne fait pas exception. Eh oui, dans les boutiques de souvenirs en Chine, on peut (doit!) négocier.

Un occidental sera tout de suite perçu comme ayant un énorme pouvoir d’achat, ce qui ne sera pas tout à fait faux, considérant qu’un yuan équivaut à 20 cents Canadien. Ainsi, le prix qui sera donné par le vendeur dépassera grandement la valeur réelle du produit. Une calculatrice traînera non loin de là et sera utilisée afin de négocier le prix. Pour vous donner un exemple, un kiosque à Shanghai vendait des baguettes décoratives à 135 yuans (plus ou moins 27 dollars canadiens). J’ai réussi à descendre jusqu’à 100! Cependant, une de mes collègues a pu marchander sa paire de baguettes pour la moitié de ce que j’avais payé alors qu’un second collègue a réussi à en avoir pour 10 yuan! Ne vous faites pas avoir et prenez le temps de comparer les prix et de négocier à la baisse.

Petits conseils du voyageur

Lorsque vous partez en voyage au travers de la Chine, il ne faut pas oublier que vous visiterez probablement quelques villes et attractions touristiques. Ces centres sont souvent extrêmement fréquentés. Ceci dit, quelques précautions sont à prendre afin de garantir sa sécurité.

  1. Ne voyagez jamais seul. On ne peut jamais prédire ce qui peut se passer dans un endroit achalandé, il est donc préférable de rester en petits groupes lors de vos visites. En plus de pouvoir vous surveiller les uns les autres, vous aurez d’avantage de pouvoir de négociation lors de vos achats dans les marchés de rues en faisant des achats de groupes.
  2. Comme nous l’avait mentionné le doyen de l’UTSEUS, en Chine, on est bien. Et lorsqu’on est bien, on oublie facilement les règles de sécurité. Ne traînez pas tout votre argent avec vous et ne laissez surtout pas votre porte-feuille dans une poche facilement accessible. Pour en faire une brève histoire, le quartier musulman de Xi’An est un endroit rempli de vie. La foule y est tellement dense qu’il est difficile de naviguer. On se heurte à plusieurs personnes et puis soudainement, plus de porte-monnaie (true story) !
  3. Les Chinois sont très accueillants, et très chaleureux. Certains vont même jusqu’à vous prendre carrément en photo, ou à vous demander un autoportrait (selfie) avec eux. On peut facilement se faire des contacts WeChat en discutant un peu avec les gens. Cependant, soyez sur vos gardes quant aux intentions de vos contacts. Ce qui peut débuter par une petite conversation peut se terminer en invitations à sortir dans des lieux douteux.

La Chine en construction

Lors de notre transport en TGV de Xi’ An vers Beijing, nous avons eu la chance de traverser plusieurs décors bien distincts. Un paysage qui m’a particulièrement marqué est celu de la ville de Zhengzhou.

Au départ, lorsque nous nous sommes approché des abords de la ville, nous avons remarqué la quantité impressionnante de tours à condos en construction ainsi que les nombreux chantiers de routes et de viaducs. On croyait d’abord que nous étions en train de traverser une « nouvelle ville » jusqu’à ce Patrick nous montre sur son téléphone que c’était en fait un ville d’une population de 9,6 millions d’habitants!!

C’était frappant de remarquer à quel point les villes chinoises se développent aussi rapidement et à aussi grande échelle. Comparé à cela, la construction à Montréal c’est tout au plus quelques petits chantiers.

 

Prestolite E-Propulsion Systems – TM4 : un partenariat Chine-Québec

Bien que la plupart des manufactures se retrouvent délocalisées de Beijing afin d’aider à contrer la pollution, le Gouvernement fait quelques exceptions pour les entreprises à la fine pointe de la technologie œuvrant dans le domaine de la « nouvelle énergie », dont l’électricité.

Lors de notre séjour à Beijing, nous avons eu l’opportunité de visiter l’une de ces entreprises, Prestolite E-Propulsion Systems, une coentreprise partageant ses capitaux moitié-moitié entre Prestolite Electric Beijing Limited (PEBL) et TM4, une filiale d’Hydro-Québec spécialisée dans les moteurs électriques et leurs contrôleurs.

C’est au cœur du district de Tongzhou que George Zhang, assistant directeur général et directeur du centre technologique, nous a accueillis afin de nous faire partager la mission de l’entreprise et de nous présenter ses différents produits, notamment, les moteurs SUMO MD et SUMO HD utilisables dans les autobus urbains de 6 à 18 mètres, dans les camions de livraisons, dans les camions municipaux, les navettes et tout ce qui nécessite de la durabilité et de bonnes performances dans les véhicules mi-lourds et lourds.

Après la présentation, nous avons visité les locaux d’assemblage des moteurs et des rotors. Bien que nous ne soyons pas autorisés à parler en détail de ce qui s’y trouvait, le tout était très impressionnant. Les contrôleurs et les bancs de tests roulent tous sur des programmes maison programmés sur mesure par les employés. De plus, les moteurs sont fabriqués, de la coque aux fils spéciaux utilisé sdans les moteurs, utilisant des technologies et des pièces propres à cette entreprise innovante.

Prestolite E-Propulsion Systems – TM4 est l’un des meilleurs exemples de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque l’on développe de tels partenariats et que l’on partage entre entreprises internationales nos talents et nos connaissances afin de se faire une place sur le marché global.

Commander chinois : une question de chance

La plupart du temps au restaurant, on pointe ce qu’on veut ou on le mime. Pas le choix, peu de Chinois parlent anglais.

Dans le meilleur des cas, nous avons internet et Google Traduction (même si la traduction est médium saignante). Dans le pire des cas, on finit par mimer un wrap au poulet.

Heureusement, les restaurants les mieux préparés ont un menu imagé, même si un dumpling au bœuf et au pigeon ça se ressemble un peu. Par contre, quelques exceptions subsistent encore et certains restaurants n’ont aucun menu imagé, on doit alors faire confiance au hasard…

Alex Grandmont – Mission Chine 2017

 

Beijing Full Three Dimension Energy Technology : une entreprise en lien avec les grandes universités chinoises

Beijing Full Three Dimension Energy Technology est une entreprise chinoise oeuvrant dans l’optimisation et la restauration (retrofit) de turbines à vapeur. Cette compagnie, fondée en 1994 par l’entremise de la China Academy of Science, offre des services à la fine pointe de la technologie en matière de services de réingénierie de turbines pour le marché chinois. La restauration des turbines aident à améliorer leur rendu énergétique, à étendre la durée de vie des machines et à diminuer les coûts liés à la consommation énergétique ainsi que les émissions de polluants. Cette entreprise oeuvre dans un marché en pleine ébullition, considérant que l’énergie à la vapeur occupe plus de 70% de la production chinoise. Pour en savoir davantage sur cette entreprise technologique, vous pouvez visiter son site internet.

La délégation de la Mission InterETS a été recu ce jeudi 27 mars “à la chinoise”. Bien que nous ayons interrompu sa séance de ping pong matinal, le PDG, monsieur Wang Zhenpeng, nous a accueillis de manière chaleureuse dans sa salle de réunion avec du thé et des assiètes de fruits frais. Après un mot de bienvenue de monsieur Wang, une présentation nous a été faite par monsieur Lui Ming sur les détails plus techniques d’optimisation offerts par les services de l’entreprise.

À la suite de cette présentation plutôt complète, Elaine Shi, notre guide au cours de cette visite, nous a proposé une visite au parc olympique de Pékin. Au cours de cette promenade, nous avons pu admirer la splendeur de l’architecture de certains bâtiments tels que le Water Cube et le Bird Nest.
Nous sommes ensuite aller dîner au Wuke Restaurant où nous avons pu discuter avec madame Shi de notre mission et même recevoir un petit cours de mandarin autour d’un copieux repas.

Madame Shi nous a ensuite amenés sur le campus de la China Academy of Science, une institution mettant en liaison des entreprises et des chaires de recherche universitaires dans le but de promouvoir les avancées technologiques en recherche et développement.

La signalisation en Chine

Bilingue dans les grandes villes (mandarin et anglais), plus claire qu’au Québec la signalisation de la Chine est vraiment bien faite. Par contre, elle semble assez suggestive aux yeux des chinois. Nous avons la chance ou la malchance de prendre ou de voir des taxis, bus, automobiliste, cycliste ou motocycliste enfreindre les « lois » plus d’une fois. Prendre un sens unique à sens contraire ne semble pas badrer les chinois ou encore continuer même si la lumière est rouge ou faire tout simplement un « uturn » sur l’autoroute.   Pour ajouter à ce chaos urbain pour les nord-américains que nous sommes les gens s’entrecoupent tout le temps et ne respecte aucunement les lignes. Malgré ce bal étourdissant il ne semble pas avoir d’accident (du moins pas pendant que nous étions sur le réseau de transport) et heureusement.

Deux particularités intéressantes de la Chine au point de vue de la signalisation; les feux signalisation et l’affichage de la limitation de vitesse.

Voici une photo du feux rouge et vert (comme on peut le voir il n’y a pas de feu jaune mais un décompte.

Ici observez bien sur le pavé on peut y voir la vitesse inscrite dans la rue, la première inscription correspond à la vitesse minimum et la seconde, la vitesse maximum.

Écrit par: Olivier Nadeau

Baignade au parc olympique

On se souviendra que Pékin a été la ville hôte des Jeux Olympiques de 2008. Nos quatre étudiants en génie de la construction ne se sont pas fait prier pour aller voir les installations du parc olympique.

D’ailleurs, nous avons eu la chance de nous baigner dans la piscine du Water Cube où ont eu lieu les compétitions de natation. L’enveloppe extérieure de ce bâtiment reprend la forme de bulles et est illuminé de l’intérieur. Un vrai chef d’œuvre pensé par la firme australienne PTW Architect.

Le stade olympique, le fameux nid d’oiseau, est tout aussi impressionnant. Formé par d’immenses poutres d’acier entrecroisés, il forme une coquille qui protège les spectateurs de la pluie. Le soir, l’éclairage rend le bâtiment encore plus impressionnant. Ce magnifique ouvrage a été réalisé par le célèbre duo d’architectes suisse Herzog et De Meuron.

PTW architect : http://www.ptw.com.au/

Herzog et De Meuron : https://www.herzogdemeuron.com/index.html

Écrit par: Patrick Labelle