Tous les articles par Michaël Sarrazin

JOUR 5 : Nordstorm

Suite à une semaine chargée de visites intéressantes, nous avons eu la chance de conclure en visitant le siège social de la compagnie Nordstrom. Cette dernière est une compagnie de commerce de détail qui a vu le jour dans la ville de Seattle, il y a au-delà de 100 ans déjà. Elle a élargi son cercle de commerce en débutant par la côte ouest américaine et elle a actuellement des projets d’expansion au Canada. La culture d’entreprise y est basée sur les valeurs familiales, elle est gérée par une quatrième génération de Nordstrom et il fut intéressant d’y connaître ses piliers.

Nous avons eu le plaisir d’en apprendre d’avantage sur le département technologique de la compagnie par l’entremise d’une présentation sur les divers points touchés par ce secteur. De ce fait, nous avons rapidement compris que Nordstrom est depuis longtemps un innovateur dans le domaine technologique, pour ce type de commerce. Par exemple, son site internet fut créé au début des années 2000 et au-delà de 1500 personnes travaillent dans le département technologie.

Un aspect technologique innovateur sur lequel Nordstrom travaille depuis quelques années est leur système de ‘’designer’’ à distance. Ce système de conseiller de mode permet facilement d’obtenir un service personnalisé. Nordstrom travaille donc activement à l’amélioration de ses services personnalisés et plus particulièrement sur la logistique de la livraison et du service web.

En conclusion, cette rencontre avec divers ingénieurs du département technologique nous a permis d’en apprendre davantage sur le mode de vie et les avancées technologiques possibles dans une compagnie de commerce de détail tel que Nordstrom.

JOUR 4 : Incubateur de startup de l’Université de Washington

Arrivée à Seattle le 18 avril vers les 18 h 00. L’équipe se réunit en arrivant à l’hôtel afin de planifier les jours à venir. C’est soir de partie pour les Mariners et cinq de nos membres décident de partir en UBER direction Safeco Field. D’autres quittent l’hôtel pour s’étirer les jambes ou pour aller casser la croûte dans un resto grec. Initialement, le jeudi matin était une période flottante en terme de visites. Toutefois, le travail assidu de notre compatriote Hugo a payé en dividendes, puisque une visite d’un incubateur d’entreprises à l’University of Washington s’est débloquée. Solide travail camarade, nous te sentons bien à l’aise dans la cité émeraude !

Nous nous sommes réveillés avec un ciel bleu et un soleil éclatant. Nous avons bien accueilli les rayons du soleil après un passage ponctué de fortes pluies à Vancouver. Armés de nos cartes Orca et d’une passe quotidienne, les membres de la mission se sont dirigés vers le 70 – University of Washington. Le reflet de la lumière printanière dans la baie d’Eliott présageait une bonne et l’équipe ne fut pas déçue. Nous avons rejoint le campus avec un généreux 30 minutes d’avance afin de tranquillement explorer cet immense campus. Fondé en 1861, l’université a connu une expansion importante en 1909 lorsque le campus a été développé afin de recevoir l’exposition internationale de l’Alaska-Yukon-Pacifique. Cette université publique a connu d’importants essors durant les périodes d’après-guerre. Les cerisiers, la vue magnifique sur les Olympics Mountains, les bâtiments inspirés de l’architecture de la Renaissance et la nature fortement présente par les nombreux arbres et la végétation abondante rendent ce campus agréable et inspirant.

Nous avons été accueilli par Kira Franz, responsable de la gestion de l’incubateur de Fluke Hall. Le campus de Washington University comprend quatre incubateurs d’entreprises. Le premier, Fluke Hall, fondé en 2012 est axé sur les compagnies spécialisées en ingénierie, particulièrement les biotechnologies et la chimie pharmacologique. Cet incubateur est reconnu pour ses espaces de laboratoires, qui sont très dispendieux à Seattle. Ensuite, il y a le Startup Hall (2014), reconnu pour les entreprises dans le software. Il y a aussi le HQ (2016), qui est orienté vers la réalité virtuelle et le Inclusion qui aide les entreprises dans le domaine de l’agriculture.

Nous commençons la visite par les espaces de bureaux. Kira nous explique que l’espace est très primé. Cela semble d’ailleurs être un enjeu commun aux universités, l’ÉTS éprouvant les mêmes enjeux. Les entreprises payent jusqu’à 350 $ / mois pour obtenir un espace de bureau. Pour économiser un peu, ils partagent parfois un petit cubicule. Le grand avantage d’être sur le campus est de profiter de l’effervescence de l’incubateur,  des ressources disponibles, de l’accessibilité aux professeurs et de l’échange avec les autres entrepreneurs. À ce montant, s’ajoute les frais pour la location des laboratoires. Puisque l’Université de Washington est publique, l’incubateur se doit de faire payer ses membres. Il travaille actuellement sur le modèle économique afin de trouver des alternatives à leur modèle de financement. Ils ont trois missions :

  • Transfèrer : promouvoir l’innovation afin d’apporter des changements concrets dans le monde
  • Apprendre : répandre la pratique de l’innovation dans les communautés
  • Stratégique : créer des nouvelles initiatives et des partenariats

L’innovation est au coeur de leur vision. L’université est d’ailleurs reconnu comme la quatrième université la plus innovante derrière Harvard, Stanford et MIT. Voici quelques-unes de leurs entreprises qui ont connu un grand succès. Turi, une application qui avec l’aide de photo pour indiquer si un enfant doit se rendre à l’hôpital. L’application a été acheté par Apple pour 200 millions de dollars. PVP Biologics cherche une cure à la maladie coeliaque. Ils ont obtenu du financement et la compagnie est à la recherche de locaux afin de continuer leur travail.  Finalement, Vicis fabrique des casques de football qui permettent de réduire l’impact des contacts à la tête sur le cerveau. Financé par certains joueurs de la NFL, ce casque peut ainsi réduire les commotions cérébrales et mieux protéger les personnes qui s’exercent au football américain.

Nous poursuivons la visite vers les laboratoires et le Maker Space. Un espace vraiment cool où tous ont accès à des cours, des machines à découper, des lasers, des imprimantes 3D, des machines à coudre, une salle de menuiserie, un espace de réalité virtuelle et plein d’autres ressources. L’espace est très intéressant. Des étudiants peuvent donner des cours de tutorat sur les différentes machines pour ainsi bénéficier de meilleurs accès aux locaux.

Nous terminons la visite par une marche sur le magnifique campus pour nous rendre au StartUp Hall. Il y a beaucoup d’animation, les étudiants sont partout et de bonne humeur. La température est clémente, la vie est belle. StartUp Hall est orienté vers le logiciel. C’est essentiellement des bureaux grands et lumineux. On y retrouve l’ambiance classique des startups avec des gaufres gratuites le mercredi, de la bière en fût et des tables de ping-pong.

En somme, une visite impromptue, inspirante sur un campus éclatant. Prochaine étape, Weyerhaeseur.

 

JOUR 4 : Weyerhaeuser

Midi sonne, c’est l’heure de notre rencontre avec une des plus grandes entreprises dans l’univers de la foresterie. C’est donc à Pioneer Square que nous sommes accueillis par M. Allan Bradshaw, VP de l’Ingénierie dans les nouveaux bureaux de Weyerhaeuser. Bureaux de style moderne et épuré, les nouveaux locaux de Weyerhaeuser sont au goût du jour et ne laissent personne indifférent face à la beauté et la majestuosité de ceux-ci.

Suite à l’accueil chaleureux de M. Bradshaw, nous nous sommes dirigés vers la salle de réunion du 8e étage où nous attendaient des bouchées et des boissons. Pendant le dîner, nous avons eu l’occasion de nous présenter et de faire plus ample connaissance avec les sept employés de Weyerhaeuser qui nous ont concocté cette mémorable journée d’échanges et d’apprentissages dans le domaine de l’ingénierie.

Dès la première rencontre, il nous a été révélé que le secret derrière le succès de Weyerhaeuser reposait sur trois éléments principaux. Premièrement, cette compagnie forestière adopte des valeurs fondamentales bien définies: la sécurité, l’intégrité, la responsabilité et le développement durable. Deuxièmement, des idéaux tels le développement de la main d’oeuvre et la poursuite sans relâche de l’amélioration du rendement des procédés sont adoptés. Finalement, cinq comportements essentiels sont préconisés. Parmi ces comportements requis des employés, on retrouve la conviction, la prise de responsabilité, le courage, la favorisation de la simplicité lorsque c’est possible et la créativité. Un tel type de discours est tenu par la majorité des compagnies en ingénierie, mais par l’entremise des présentations faites durant le reste de la journée et des questions que nous avons pu poser aux différents employés présents, nous avons été très inspirés de constater que Weyerhaeuser semble être une compagnie avec une vision claire et des valeurs qui leur tiennent réellement à coeur.

Comme Weyerhaeuser oeuvre dans la coupe de forêts, plusieurs enjeux environnementaux sont présents dans les valeurs de la compagnie. En fait, depuis 1925, et ce avant que ce devienne un enjeu mondial, l’entreprise avait déjà commencé à replanter des arbres où elle exploitait les forêts. C’est donc la première compagnie en Amérique à avoir commencé à replanter des arbres après la déforestation commerciale. La coupe de bois représente à chaque année seulement que 2% du bois disponible sur leurs terres. C’est donc dire que Weyerhaeuser est soucieux de l’environnement et que la préservation de leur forêt leur tient à cœur. Au cours des 10 dernières années, c’est 1 milliard d’arbres qui ont été plantés par la compagnie pour contrer la déforestation occasionnée par l’exploitation forestière.

Un fait intéressant présenté par Mme Kristen Sawin est que l’exploitation du bois est utile à la réduction de la concentration de carbone dans l’air. L’explication étant que la coupe forestière permet de faire pousser plusieurs nouveaux arbres qui agissent tels des batteries servant à emmagasiner le carbone pour plusieurs centaines d’années.

Durant la présentation des ingénieurs du département d’automatisation, nous avons eu la chance d’en apprendre plus sur leurs problématiques actuelles. Les ingénieurs nous ont présenté les problèmes, les solutions proposées et leurs plans afin de les implémenter dans les usines concernées. Avec l’appui de dessins techniques et de schémas, ceux-ci nous ont permis d’avoir un premier contact avec l’industrie de transformation de produits de bois et ont pu répondre à nos questions concernant les différentes étapes des procédés de transformations.

C’est donc avec la tête remplie de nouvelles connaissances et de nouvelles idées suite aux discussions avec le personnel de Weyerhaeuser que nous quittons leurs bureaux au coeur du magnifique quartier de Pioneer Square. Tous s’entendent pour dire que de réaliser un stage chez Weyerhaeuser, principalement dans les nouveaux bureaux de Seattle serait une occasion rêvée pour n’importe quel étudiant en génie.

JOUR 2 : Simon Fraser University (SFU)

C’est après une heure d’autobus et une visite de chantier que nous sortons découvrir l’université Simon Fraser. Plus précisément le campus de Burnaby, le plus important de l’université derrière celui de Vancouver et de Surrey.

La visite s’est concentrée sur le campus des sciences appliquées au département d’ingénierie. La visite commence par la présentation d’un laboratoire de robotique avec plusieurs projets, parmi les projets présentés, deux d’entre eux ont retenu notre attention. Le premier se veut être une utilisation de capteurs Kinect pour un suivi automatique des personnes en temps réel et puis le deuxième est un nouveau système de traçage intelligent destiné au domaine hospitalier pour garantir un suivi optimal de la clientèle plus âgée.

S’en suit un laboratoire de télécommunication avec comme projet notable un système émetteur/récepteur pour le domaine aéronautique permettant de cartographier le sol avec une erreur de résolution de 1 millimètre. On a également eu la chance de visiter les chambres anéchoïques pour la recherche et le développement dans le domaine de la transmission des ondes. Il s’agit d’une chambre fermée recouverte de pic en mousse ayant pour objectif de bloquer les ondes dans la pièce.

Après une découverte rapide du département d’informatique, notre équipe finit par une visite globale du campus.

Vaste, étendu, diversifié, tel serait les adjectifs à retenir de notre visite de Simon Fraser. L’université, fondée en 1965, est réputée pour la diversité de ses formations (2e université la plus complète du Canada selon Maclean’s) et cela saute aux yeux dès les premiers instants.
Les bâtiments semblent s’étendre sur plusieurs kilomètres et proposent même un observatoire. Au cours de notre visite, nous avons pu apercevoir des salles d’étude orientée sur les montagnes en qui font des lieux de travail paisibles.

L’université semble donc offrir un univers vaste et accueillant pour tous étudiants désirant continuer ses études aux cycles supérieurs.

Renewables cities

En plus des plusieurs laboratoires visités au cours de la journée et la visite guidée du campus de Simon Fraser University (SFU) à Burnaby, les membres de la mission technologiques ont eu la chance de visiter, lundi dernier en fin de journée, le Centre de dialogue Morris J.Wosk de SFU avec la chaleureuse compagnie de Keane Gruending, communication-cadre de Renewable Cities.

La visite du Centre de dialogue était une occasion pour les étudiants de discuter d’énergie renouvelable avec une sommité dans le domaine. Au cours de l’heure de discussion, plusieurs sujets ont été abordés dont le principe fondamental de ce qu’est une ‘’renewable city’’ et d’en savoir plus sur le programme en tant que tel.

En fait, une ‘’renewable city’’ est une ville dont sont utilisation d’énergie dans tous les domaines (transports, chauffage, éclairage, etc.) est 100% renouvelable. Le programme quant à lui permet d’offrir un support aux villes désirant faire la transition vers une utilisation électrique 100% renouvelable et leur permettre d’avoir une augmentation de leur efficacité énergétique.

Pour résumer, ce fut une heure de discussion passionnante pour tous, puisque chaque membre du groupe s’identifie à des valeurs écoresponsables.

JOUR 2 : Magil Construction

Mardi matin, nous avons eu la chance d’aller visiter les employés de chez MAGIL qui est une entreprise oeuvrant dans le domaine de la construction. Nous les avons rencontrés sur un des chantiers sur lequel ils travaillent présentement: une tour à condo de 6 étages dans un quartier en développement de Vancouver.

Comme la moitié des étudiants dans la mission 2018 étudient en génie de la construction, il a été facile dès le début pour ceux-ci de relever des différences entre les méthodes de constructions utilisées au Québec et en Colombie-Britannique. Nous en avons appris plus particulièrement sur une technique appelée “Shotcrete” et sur les zones sismiques. Le “Shotcrete” est une méthode qui consiste à projeter du béton sur la terre excavée pour empêcher les éboulements de terrain agissant comme un mur de soutènement. Les zones sismiques ont un réel impact sur la structure des bâtiments. D’ailleurs, aussi banal que cela puisse paraître, même les roulottes de chantier ne sont pas localisées à la même place, effectivement, à Vancouver elles sont placées au dessus du trottoir pour ne pas empiéter sur le terrain. (voir ci dessous)

Nous pouvons définitivement dire que le point fort de notre visite a été lorsque nous avons parlé du zonage du quartier. Depuis les Jeux Olympiques, une nouvelle ligne de métro a été ajoutée, ce qui a permis de changer le zonage du quartier. Autrefois simplement occupé par des maisons, la construction de bâtiments de 6 étages ou moins est maintenant permis. Le prix des logements a explosé depuis parce que les promoteurs sont prêts à acheter des maisons déjà établies pour plusieurs millions de dollars sans problème pour les démolir et construire des tours à condo sur les terrains. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit avec cette tour, trois maisons ont été démolies.  

Nous avons hâte aux prochaines visites, mais celle-ci sera difficile à battre! Tout le monde a beaucoup appris!

À la prochaine!

 

JOUR 1 : Brasserie Molson Coors (Vancouver)

Une visite pour des membres assoiffés de savoir !

Notre seconde étape nous a amené dans les entrailles de la brasserie de Molson Coors à Vancouver. Elle fait partie des nombreuses brasseries que la compagnie possède à travers le pays, dont les principales sont à Toronto et Montréal.

La thématique de cette visite : le procédé de fabrication traditionnel de la bière !

Nous avons eu la chance de rencontrer le directeur de l’ingénierie, Jay Alcock, qui a pris la peine de répondre à nos interrogations et de nous faire visiter le plancher de production.

Un procédé complexe et rigoureux

De nombreuses étapes sont nécessaires afin de garantir la conservation et la qualité de la bière. L’illustration ci-dessous les présente de manière simplifiée. Tout commence avec le mélange du malt avec de l’eau très chaude dans le but de libérer des sucres fermentables.

Vient ensuite un processus de clarification, dans lequel le liquide (le moût) est séparé des matières solides et transféré pour la troisième étape. C’est à cette étape que le houblon est ajouté au moût, porté à ébullition, puis ensuite refroidi pour passer à la 4ème étape.

À la 4ème étape, la fermentation, les levures sont ajoutées. Dépendamment du type de bière voulu, le mélange fermente entre 3 à 10 jours, période durant laquelle les levures se multiplient et crée de l’alcool à partir du sucre consommé.

Enfin, après une certaine période de stockage de la bière durant laquelle elle est vieillie, une dernière filtration a lieu avant l’empaquetage final en bouteille ou en cannette.

Un compromis entre productivité et écologie

Des quatre ingrédients principaux nécessaires au brassage, l’eau s’y trouve en plus grand volume. C’est cet ingrédient clé qui a piqué notre curiosité et qui nous a permis d’en apprendre plus sur le brassage et sur les initiatives de développement durable de la brasserie.

L’usine Molson Coors Vancouver déménage sous peu de sa location du centre-ville vers le nord de la ville de Vancouver, dans la ville de Chilliwack. Grâce à ce déménagement, la brasserie réussit à améliorer l’efficacité de ses installations et à réduire sa consommation d’eau. En effet, l’usine actuelle consomme 5 litres d’eau pour produire 1 litre de bière. L’objectif ciblé à la nouvelle brasserie sera plutôt de 3 litres d’eau pour 1 litre de bière. C’est pour des raisons écologiques, économiques et de logistique que ceux-ci planifient déménager. Il n’est pas simple d’avoir un centre de distribution au centre-ville d’une des plus grandes métropoles canadiennes!

Parmi les initiatives vertes entreprises par Molson Coors Vancouver, nous retrouvons les projets de récupération du CO2 émis lors du brassage, la récupération de chaleur à plusieurs endroits dans le procédé et la récupération du grain usé.

Un choix de matériaux à double tranchant

Une des questions posées lors de notre échange avec Jay concernait le devenir sur l’utilisation des bouteilles et des canettes pour contenir la bière. Ce dernier nous a partagé une opinion assez mitigée de la situation.

En effet, bien que la bouteille soit encore considérée comme un matériaux plus “humble” que la canette et que celle-ci peut être recyclée une dizaine de fois, il n’en reste qu’elle est de moins en moins utilisée et acceptée dans les lieux publics, et que les coûts de production afférant sont plus élevés que l’utilisation des canettes. Les entreprises risquent donc à moyen long terme de se détourner de la bouteille, ce qui aurait pour effet la perte de nombreux emplois.

Nous remercions grandement Giselle Allard pour nous avoir aidés à planifier cette visite et Jay pour ses explications très pertinentes !

JOUR 1 : Université de Colombie Britannique (UBC)

Première visite aujourd’hui, nous avons commencé en grand avec la visite du campus de Vancouver de l’University of British Columbia. Il faut savoir que le campus de cette université fondé en 1908 est immense. Il est composé de 473 bâtiments et une multitude d’espace vert!

Nous avons été accueillis par Joady Swiff et Ken Zuidema avec des muffins et du café. Ils nous ont fait une brève présentation sur les particularités d’UBC et surtout de la faculté des sciences appliquées. La faculté offre des cours en ingénierie, en architecture,  en gestion et en infirmerie. Les programmes sont jumelés ainsi dans le but de créer des villes plus humaines et axées sur la santé. C’est la seule université au Canada où les étudiants en génie biomédical vont être appelés à travailler en collaboration avec des étudiants en médecine. Ils ont six départements en ingénierie :

  • Mécanique
  • Civil
  • Électrique
  • Matériaux
  • Miniers

D’ailleurs, tout comme l’ÉTS, l’université offre le programme coopératif pour tous  les baccalauréats.

Par la suite, nous avons eu droit à plusieurs visites de laboratoires. Le premier était le laboratoire d’ingénierie du contrôle de Dr. Ryozo Negamune où trois étudiants nous ont présentés leur projet de recherche. L’un d’entre un s’intéressait aux capteurs qui permettent à des robots de s’adapter à l’environnement autour de lui et de rester en équilibre. Un autre étudiant travaille sur un système intelligent d’énergie solaire qui permettrait d’économiser jusqu’à 30 % de l’énergie reliée au chauffage de l’eau dans les maisons. Le dernier nous a présenté ses recherches sur la mécanique des fluides dans un parc éolien et certaines manières d’optimiser la disposition de celles-ci.

Ensuite, nous avons visité un laboratoire de génie mécanique avec Mr. Tugce Tuysuz. L’étudiant rencontré crée des modèles informatiques pour calculer la vibration lors de la fabrication de pièce usinées. Cette recherche est d’ailleurs réalisée en collaboration avec des industries du milieu et elle leur permettait d’économiser des milliers de dollars en terme d’ajustement de la machine et de temps.

Nous avons fini avec le départements d’ingénierie des matériaux avec Dr. Warren Poole et le laboratoire de molécule mécatronique du Dr. John Madden.

Cette visite était grandement enrichissante et motivante! La visite touchait à plusieurs domaines d’études, nous avons donc tous appréciés!! Ça commence bien la mission! 🙂

À bientôt !

Article pré-départ des missions technologiques !

C’est l’heure du grand départ !

Notre équipe s’apprête à vivre une aventure de deux semaines, avec au programme : visites en entreprises, universités, découvertes culturelles, fun et bien plus encore… Pour rappel, 3 villes seront visitées : Vancouver, Seattle et San Francisco.

Nous n’avions pas eu le temps de vous communiquer notre planning complet, alors le voici, en bonne et due forme !

 

La recherche de visites : un vrai challenge

Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas moins de 20 entreprises/écoles qui seront visitées, dans un laps de temps de 2 semaines (ce qui est très court !). La recherche et la validation de ces visites n’auront pas été de tout repos pour nos membres. En effet, cela a nécessité de nombreux suivis et relances, non sans déception, pour trouver chaque visite. De plus, il fallait s’assurer que chaque visite présentait un intérêt partagé par la majorité, chose qui n’est pas forcément simple avec des étudiants issus de différents milieux.

 

Des toutes dernières validations au Jour J

Cette semaine fut assez chargée pour tous les membres. Entre gérer les préparatifs du voyage, préparer les examens finaux et les derniers devoirs à rendre, autant dire que l’on n’a pas vu le temps passer !

L’essentiel est que chacun a pu terminer ce qu’il avait à faire (on l’espère!) et arrivé à bon port : l’aéroport de Montréal pour le grand départ vers Vancouver ce samedi !

Maintenant, il va s’agir de profiter de la fin de semaine pour se reposer/visiter un peu Vancouver, pour être prêt et en pleine forme pour notre première partie de visites : Molson, UBC, Magil, SFU et Renewable Cities !

 

Événement de financement : dîner spaghettis !

Aujourd’hui, les membres de la mission ont organisé le premier dîner spaghettis de l’histoire de l’ÉTS, dans le hall du pavillon A. Avec le soutien de Giorgio Restaurente, ils ont pu proposer aux étudiants un délicieux repas de spaghettis fait maison accompagnés d’un petit pain, parmesan et bolognaise, tout cela au prix de 7$ taxes incluses !

 

Ce dîner s’inscrit dans les événements de financement que l’équipe organise depuis quelques semaines déjà. Cela permettra entre autres de financer les moyennes dépenses une fois sur place.

Grâce à la mobilité des étudiants, c’est plus de 150 repas qui ont été vendus et qui aurons permis à l’équipe de récupérer un peu plus de fonds pour financer leur mission, un grand merci !

 

Présentation des comités : Encadrement

Nous avons gardé le meilleur pour la fin évidemment, voici les 3 membres de la mission qui participent activement à ce que le projet soit un succès !

Audrey Deschênes Éts
Luc Duong
Alex Grandmont

Le rôle d’Audrey, Luc et Alex est crucial : ils s’assurent du bon déroulement global de la mission et accompagnent les membres dans leurs démarches respectives. Si nous devions présenter chacun leur rôle, nous pourrions les résumer de la manière suivante :

Luc : Il conseil et accompagne l’équipe en fournissant des informations précieuses sur les entreprises à visiter ainsi qu’en partageant les contacts des anciens étudiants maintenant installés à l’étranger susceptibles de nous aider.

Audrey : Elle est le pont entre l’ÉTS et les membres de la mission. Elle est responsable du projet du point de vue académique et s’assure que les choses soient faites dans les règles de l’art. Enfin, Audrey s’occupe de contacter les universités et planifie les visites que les membres réaliseront durant leur voyage.

Alex : Ancien membres de la mission 2017, il est de retour en tant que chef de mission pour cette année. Fort de son expérience, son objectif principal est de coordonner les différents comités afin de faire avancer le projet de manière efficace. Il est également le point de contact privilégié des membres lorsque les choses ne vont pas. Alex s’occupe également des suivis avec les comités et n’hésites pas à partager son expérience passée pour sensibiliser les membres actuels à l’importance de leurs taches.