Archives de catégorie : Mission

Shanghai Jiao Tong University : former l’élite de demain

Donc pour notre 4e journée à Shanghai, nous avons eu la chance de découvrir le campus Minhang de la prestigieuse Shanghai Jiao Tong Université et avons été reçus par madame Li Ping, vice-rectrice de l’École d’ingénieurs SJTU-PARISTECH.

Nous avons entamé cette rencontre par une présentation de notre super Annick, qui a brillamment présenté l’ÉTS aux étudiants franco-chinois. Par la suite, madame Li Ping, nous a présenté l’école d’ingénieurs SJTU-PARIS-TECH affiliée aux écoles françaises. D’ailleurs, cette université est classée l’une des trois meilleures de la Chine. Le campus qui ne ménage pas les espaces verts, constitue un très agréable cadre de vie étudiante.

La vice-rectrice nous a présenté un programme qui sélectionne l’élite de la population étudiante chinoise. Le nombre de candidats étant très élevé et ce genre de prestigieux programme très contingenté, on choisit entre 200 et 300 personnes par année pour former une cohorte. À l’échelle de la population de la Chine, c’est une aiguille dans une botte de foin. À cet égard, l’appellation anglophone de l’école, SJTU-PARISTECH ELITE INSTITUTE OF TECHNOLOGY parle d’elle-même.

Officiellement, ce programme consiste en 6 années ainsi qu’un stage en industrie de 6 mois. C’est donc une orientation académique plus théorique que les futurs étudiants de l’ÉTS devront prendre en considération s’ils veulent, dans le futur, intégrer un programme d’échange dans cette université.

Par la suite, nous avons pris la navette, de justesse, jusqu’au campus Xuhui du centre-ville. Mention spéciale à la dame assise au siège B23 qui a gentiment traduit au chauffeur que nous n’avions pas de carte étudiante pour payer la navette.

Arrivés sur place, nous avons pu faire une grande balade sur cet immense campus à l’américaine en compagnie de 2 étudiants associés au laboratoire d’un collègue du professeur Ismaël Ben Ayed qui nous accompagnait ce jour-là.

Par la suite, nous avons eu la chance d’assister a une conférence d’Ismaël Ben Ayed sur l’imagerie médicale. Même si certaines subtilités ont pu nous échapper,  nous avons été impressionnés par ses qualités de communicateur et sa passion  pour sa recherche portant sur le développement d’un algorithme qui permet la détection de contours plus précis et exacts.

En bref, un grand merci à Shanghai Jiao Tong University !

 

La montée du divertissement en Chine.

Après plusieurs rencontres, nous avons compris qu’il s’effectue présentement un tournant important dans le marché de la consommation en Chine. La montée d’une classe moyenne  amène la sophistication de la clientèle. Celle-ci cherche de plus en plus des produits de qualité qui répondent à ses besoins quotidiens.

Après plusieurs années de labeur, les Chinois ont envie de se divertir. Ils cherchent a vivre des expériences familiales amusantes et créatives.

Présentement, il existe plusieurs entreprises de divertissement du Québec telles que Samajam et le Cirque du Soleil qui exportent leurs services en Chine et se démarquent par leur approche innovatrice. Ces entreprises offrent un service qui sort de l’ordinaire et qui charme les Chinois.

Écrit par: Camille Felx-Leduc

Visite PatSnap

Après un bon diner traditionnel avec la directrice des ressources humaines d’Emballage St-Jean, on se dirige vers PatSnap une jeune compagnie de services en technologie. Cinquante minutes d’autobus plus tard, nous arrivons enfin à notre destination. Nous sommes tout de suite accueillis par Marcus (…) directeur de la compagnie. Nous rencontrons aussi Thibault, notre contact dans la boite et ancien étudiant de l’ETS, qui nous emmène dans la salle de conférence qui est littéralement dans le milieu de l’espace. Cette entreprise a opté pour l’espace de travail ouvert. Il n’y a que de petites cloisons entre les bureaux pour couper le son. Ils ont aussi quelques salles fermées pour des réunions qui nécessitent plus de calme. Outre l’espace ouvert, il y a aussi beaucoup de verdure dans ce bureau, d’ailleurs le thème de la nature est très fortement ressenti avec les murs peints en vert. Ce qui fait un contraste assez frappant avec l’environnement extérieur qui est un mélange de tours de bureaux et de complexes industriels. C’est très gris dans cette région à la limite déprimant…

PatSnap est un giga moteur de recherche pour les compagnies qui veulent acquérir des brevets. Cette entreprise fournit toute l’information nécessaire sur toutes les choses qui possède un brevet; les inventions, pièces, principe, formule chimique, médicaments, etc.  Ce qui est intéressant avec la technologie de ce moteur de recherche c’est qu’il ait vraiment rapide et fait automatiquement des rapports avec des mots clé qui facilite la compréhension du brevet. PatSnap possède donc, une technologie qui leur permet d’analyser les brevets et de sortir les éléments importants. Par exemple, vous cherchez une molécule « x » qui est contenue dans tel médicament, vous pouvez l’obtenir et obtenir tous les autres médicaments qui contiennent cette même molécule. L’outil permet aussi de vérifier l’échéance des brevets et de voir ceux qui sont utilisables à moindre cout. Évidemment, l’outil de PatSnap ne s’arrête pas là, il peut aussi reconnaitre si votre logo ou image a déjà été enregistré ou s’il y a déjà une marque de commerce possédant ce style ou nom. Ce qui fait la force de cet engin, c’est la reconnaissance de l’image faite par des algorithmes complexes. Le but de la compagnie est de produire un rapport parfait, qui présente un maximum d’information pour leurs clients (Coca-Cola et Walmart par exemple) en Chine.

Après cette présentation assez technique de la compagnie et surtout de la technologie utilisée dans l’outil de recherche, on est reparti assez fatigué vers l’hôtel.

Visite chez Emballage St-Jean

En ce beau jeudi matin, grisonnant de smog, nous partons à l’aventure hors de Shanghai pour visiter l’entreprise Emballage St-Jean ou St-Jonhs Packaging à Kunshan. Nous devons faire une bonne centaine de kilomètres pour arriver à l’usine. Pendant l’heure quarante-cinq de voyagement presque entièrement sur l’autoroute, nous avons eu le plaisir d’admirer le paysage hétéroclite de cette Chine en plein développement. On observe des terrains vacants avec des détritus et, au loin, d’énormes tours à bureaux et d’habitation sans oublier un peu d’espace forestier ici et là.

Arrivés à bon port, nous pouvons enfin nous dégourdir les jambes. Très rapidement nous sommes accueillis par la directrice des ressources humaines qui nous conduit dans une salle de conférence et nous présente James Xia, général manager et Jerry Dong, technical manager qui sera notre guide pour la visite de l’usine dont il a lui-même été responsable de l’organisation. Nous sommes étonnés de l’entendre s’exprimer en français avant qu’il nous explique qu’il a fait ses études à Montréal et qu’il connait le club des Canadiens allant même jusqu’à s’enquérir des séries éliminatoires.

On a appris que l’entreprise, fondée en 1954 à Pointe-Aux-Trembles, imprime les sacs de pain qu’on retrouve dans nos épiceries au Canada. On a eu la chance de voir l’impression des sacs de pain de marque « Italiano », « Bon matin » et plusieurs autres destinées à d’autres pays. La compagnie ne fait pas qu’imprimer les sacs, elle les fabrique à partir de petites billes de plastique venant du Moyen-Orient! Imaginez, le simple sac de pain que vous achetez à l’épicerie est composé d’éléments qui viennent de partout dans le monde. En plus ils traversent la planète pour finalement atterrir dans votre épicerie de quartier. C’est vraiment ce qu’on appelle de la mondialisation!

L’entreprise Emballage St-Jean ne fait pas que des sacs à pain, elle diversifie aussi ses activités dans les produits d’emballages d’hygiène personnelle (Johnson & Johnson est d’ailleurs un de leurs clients), les sacs pour des produits alimentaires (humain et animal) et j’en passe.

Vous trouverez toutes les informations utiles concernant l’entreprise sur le site suivant http://www.sjpack.com/.

Après la présentation, nous enfilons des sarraus et des filets pour cheveux et nous visitons notre première une usine de production de la mission. Avant d’entrer dans l’usine on doit se nettoyer les mains et passer à travers un sas où il y a des jets d’air permettant d’enlever un maximum de poussière sur notre corps. À l’intérieur de l’usine, l’odeur de plastique nous prend immédiatement à la gorge, mais on s’y habitue après quelques minutes. Le bruit des machines qui transforme les petites billes de plastique en sac est infernal. D’ailleurs, tous les employés ont de bouchons. Un peu plus tard, on nous a fait visiter la salle des presses ainsi que la salle de montage et d’expédition.

La visite terminée on arrive tous au constat suivant: les normes de sécurité et les conditions de travail des Chinois ne sont vraiment pas les mêmes qu’au Québec. On peut vraiment se considérer chanceux de travailler dans un bel environnement!

Écrit par : Olivier Nadeau

Si vous avez des commentaires ou questions, n’hésitez pas!

Interroger la complexité des villes : Complex City

Interroger la spécificité des villes en recueillant leurs données, tel est le thème de la conférence d’Arnaud Banos et du Dr Fabien Pfaender, deux chercheurs du CNRS, à laquelle nous avons été conviés à la suite de la visite de l’UTSEUS en après-midi.

Organisée conjointement par le Consulat français à Shanghai et l’UTSEUS, cette conférence  présentait  la première recherche mondiale sur la ville intelligente :  ComplexCity. La conférence était entièrement en français avec une impressionnante traduction simultanée en mandarin.

Malgré son contenu assez  complexe, cette présentation nous a inspirés tant par la rigueur de son contenu  que par sa  présentation visuelle  très dynamique.  

Écrit par: Naïka Titus

L’UTSEUS : vivre une immersion en Chine

Nommée responsable de la journée, je guide le groupe vers le grand campus verdoyant de l’Université de Shanghai pour visiter l’UTESUS,  l’université de technologie sino-européenne de l’Université de Shanghai.

L’UTSEUS, créé en 2005  par le groupe des universités de Technologie françaises et l’université de Shanghai forme plus de 1 300 étudiants chinois, américains, européens et africains à chaque année

En 2102, l’UTSEUS a également lancé le programme de laboratoire de recherche mondial dédié aux enjeux de la ville intelligente, ComplexCity.

Le directeur français de l’UTSEUS, monsieur MonZen Tzen, et la responsable des programmes internationaux, madame Jessica Kohler, dressent  un portrait de l’université.

En bref, il existe 4 cheminements :

  • le programme ingénieur pour les étudiants chinois
  • le diplôme d’université ingénieur international
  • le programme sciences et humanités en Chine
  • le diplôme d’université langue, culture et innovation pour l’entrepreneuriat

Enfin nous avons même eu le temps de rencontrer des étudiants français  en plein laboratoire. Ils en avaient long à dire sur leur expérience, très riche en expériences culturelles et industrielles.

Écrit par: Naïka Titus

 

Visite du Bureau du Québec à Shanghai

Le mardi 18 avril, nous avons été accueillis au Bureau du Québec à Shanghai par Geneviève Rolland, chef du service économique. Elle nous a présenté les principaux mandats du bureau du Québec qui partage le locaux de l’Ambassade du Canada à Shanghai.

Parmi les points abordés,  il a été notamment question de la manière de mener des affaires en Chine et des écueils à éviter. Parmi ceux-ci  la question  de la  propriété intellectuelle venait au premier plan.

Voici plusieurs faits qui nous ont étonnés:

  • Nous avons appris que la Chine est le deuxième client le plus important du Québec au monde.
  • La croissance des exportations du Québec a augmenté de 70% au cours  des dernières années.
  • Le secteur du divertissement est un des marchés les plus importants, sans oublier la construction. Les nouvelles constructions en Chine constituent le premier marché mondial de la construction
  • En conclusion, il est important de se rappeler que les relations commerciales entre la Chine et le Québec sont importantes mais elle demandent de la patience. Il est donc nécessaire pour un investisseur ou un entrepreneur étranger de bien préparer son voyage car les négociations de contrat peuvent prendre ici plusieurs semaines.

 

L’innovation au coeur de Shanghai : conjuguer le passé et le futur

Le district de Yangpu

Ce mardi matin, la mission InterETS est allé visiter des incubateurs pour les entreprises émergeantes dans le cartier de YangPu, au nord-ouest du centre-ville de Shanghai. Ce district est reconnu maintenant comme étant une plaque tournante de l’innovation dans le domaine économique et technologique et héberge trois des plus prestigieuses universités de Shanghai, soit la Fudan University, Tongji University, University of Shanghai for Science and Technology ainsi que la Shanghai University of Finance and Economics. En effet, au cours des dernières années on tente de transformer le rôle de la Chine d’un rôle de manufacture, vers un rôle de leader mondial en innovation. Pour ce faire, plusieurs anciennes usines sont maintenant converties en espace de travail coopératif.

Innospace+

Cette plateforme d’incubateurs est un espace qui génère un immense  potentiel d’idées et d’innovation. Dans ce bureau au design moderne et innovant, on offre des services pour les « start-up ». Plus précisément, on met à disposition des espaces créatifs tout en offrant des solutions( développement d’affaires) pour les entrepreneurs.

Notre visite débute avec une présentation des lieux, plus précisément les espaces de travailleur pour enchaîner avec  une présentation des produits qui ont eu un succès en Chine. Par exemple, un de leur succès est une plinthe électrifiée qui permet le déplacement des prises électriques par un simple système de clip.

Aussi, cette plateforme permet aux jeunes compagnies d’être en contact avec des partenaires stratégiques afin de développer leur produit dans un angle intéressant à l’aide d’investisseurs. Ces derniers permettent aux compagnies de grandir à une vitesse fulgurante, sans compter toutes les opportunités qu’ils apportent.

Sur un plan plus  technique, Innospace + héberge plus de 50 start-Ups et plus de 200 développeurs. Elle  offre une opportunité hors du commun et un ensemble de support pour les affaires.

ChangYang Campus

Le second incubateur visité par le groupe est la Chang Yang Valley:  un véritable campus de l’innovation installé à même les infrastructures d’anciennes manufactures désaffectées appartenant à la Chinese Textile Machinery Factory. En tant que leader dans la revitalisation du quartier de Yangpu, le campus de Chang Yang met de l’avant des processus de mise en marché et de services afin de développer un marché d’investissement. Sa mission consiste en l’amélioration de la qualité de vie au coeur de Yangpu, la promotion de compagnies émergentes et l’introduction de grandes entreprises au sein du quartier. Et tout ceci dans un cadre qui marie à merveille le passé industriel du quartier et le futur.

Atlas Copco Shanghaï : une présence importante en Chine

Notre rencontre chez Atlas Copco, notre principal partenaire financier, s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et amicale. D’abord, Vivian Miao, la gestionnaire des ressources humaines, s’est présentée et nous a présentés aux différents intervenants de la rencontre. Ensuite, Eva Yang nous a fait une présentation globale de l’entreprise Atlas Copco et plus précisément de la division des compresseurs, soit celle qui nous accueille.

Atlas Copco est une entreprise de technologie industrielle fondée en 1863 en Suède. La force de la compagnie est son adaptation aux différentes technologies et aux différents marchés au cours des 154 années qui ont suivi sa fondation. Aujourd’hui, Atlas Copco est implanté dans 90 pays et compte des clients dans plus de 180 pays . Elle regroupe aussi 5 divisions, soit les techniques d’air comprimé, les compresseurs, les outils industriels, l’excavation et le forage et les mines ainsi que l’équipement de construction. Les facteurs qui lui ont permis de se démarquer de ses compétiteurs partout dans le monde sont le service impeccable qu’il offre à ses clients et l’innovation constante de ses techniques.

Monsieur Ernest Yang a ensuite poursuivi la rencontre en nous présentant les vertus de durabilité des produits Atlas Copco. En effet, les compresseurs industriels sont habituellement de la machinerie consommant une quantité énorme d’énergie. Ceux d’Atlas Copco se démarquent de ses compétiteurs en offrant des produits qui font grandement descendre la consommation d’énergie des entreprises industrielles. Ainsi, le groupe peut utiliser cet argument et l’adapter au pays auquel il essaie de le vendre. Par exemple, un compresseur économisant une quantité énorme d’énergie sera vendu comme étant un produit écologique dans les pays scandinaves alors qu’on vantera plutôt l’économie monétaire que fera le client grâce au produit.

Finalement, monsieur Alex Yang nous a présenté le centre de contrôle des produits. En effet, chaque machine d’Atlas Copco est reliée à ces centres et permet à la compagnie de surveiller l’état des produits à distance. Ainsi, lorsque l’une rencontre un problème technique, l’équipe d’Atlas Copco en est avisée et peut transmettre l’information au client. Cela a pour but d’offrir un service proactif à ses clients et ainsi s’assurer de maintenir une fidélité de leur part.

À la fin de la rencontre, chaque membre de l’équipe a reçu un sac cadeau contenant un joli paravent laqué représentant des personnages de l’Opéra de Pékin ainsi qu’un bloc adaptateurs de prises,  outil indispensable dont nous aurons sans doute besoin  lors de nos déplacements futurs.

Compte tenu de  l’envergure internationale de l’ entreprise nous aurons peut-être l’occasion d’y travailler un jour  la fin de nos études ou encore à titre de stagiaire. Nous tenons à remercier Atlas Copco de nous offrir cette opportunité.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser

Rencontre avec Gaultier Ross de chez Saimen

Notre première rencontre de la Mission a été plus que fascinante pour toute l’équipe. Gaultier Ross, directeur de projet chez Saimen, est venu nous rencontrer à notre hôtel. Bien que cette réunion n’était pas particulièrement centrée sur l’ingénierie, elle nous a permis d’en apprendre davantage sur la situation socio-économique de la Chine ainsi que sur les défis que représente un début de carrière pour un jeune Québécois dans un pays où l’économie est en pleine mutation.

Au début des années 2000, la Chine était principalement un pays où les entreprises occidentales implantent leurs usines de produit simple tel que des chaussettes, des jouets, etc. Cependant, depuis 2008, le pays a commencé à se spécialiser dans la manufacture de pièces de plus en plus techniques.

L’objectif de Saimen était de fournir des entreprises techniques nord-américaines en pièces complexes faites en Chine. Bien que Saimen soit une entreprise québécoise, le fait qu’elle soit implantée en Asie lui permettait d’avoir accès aux meilleurs produits et aux meilleurs prix. Par contre, au cours des dernières années, l’économie chinoise a énormément évolué: en effet, l’augmentation des salaires dans les manufactures a permis la création d’une classe moyenne et les Chinois ont de plus en plus d’accès à de meilleurs métiers. Ainsi, la population peut désormais consommer des produits plus luxueux et de divertissement. La Chine représente donc un immense marché et les compagnies nord-américaines font affaire avec Saimen principalement pour exporter leurs produits.

Dans le cadre de son poste chez Saimen, Monsieur Ross est responsable du développement économique en Chine de Samajam, une entreprise québécoise qui réalise des spectacles ainsi que d’autres événements rassembleurs. C’est un marché particulièrement lucratif notamment grâce à l’émergence de la happy economy.

Cependant, le marché chinois est un environnement où les entreprises doivent à tout prix se démarquer s’ils veulent faire leur place puisque l’offre à laquelle les consommateurs ont accès est énorme. De plus, la réplique de produits par d’autres entrepreneurs est une façon de faire qui se voit beaucoup en Chine. Samajam doit donc être en mesure d’innover constamment afin de rester concurrentiel. Il a aussi ajouté que la création d’un branding était primordiale afin de créer un lien émotionnel entre son produit et le consommateur. Ainsi, même s’il existe des répliques, ce dernier sera toujours attiré vers le vrai produit. Cette rencontre nous a, sans aucun doute, permis de mieux saisir l’économie chinoise et les contraintes auxquelles celle-ci fait face. De plus, le parcours de Gaultier, qui n’a que 28 ans, était très inspirant pour de futurs ingénieurs s’orientant vers une carrière à l’international.
Cette première rencontre a vraiment permis de mettre la table pour la suite de la mission.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser