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Contiens tous les articles de la mission 2017 (Chine)

Les sacs à main : les poupées russes de la Chine

En Chine on trouve de tout!

Imaginez-vous un endroit à la fois petit et étroit. Une grotte d’Ali Baba, remplie de sacs à main. Pour vous les femmes ou hommes adeptes de sacs à main ou de sacoches, c’est de la folie! Vous me demanderiez le nom, je ne pourrais pas vous répondre, par contre, vous indiquer la direction ne pose aucun problème. Allez venez que je vous montre!

Pour 25 yuans chacun, j’ai trouvé ces perles.

Écrit par : Naïka Titus

North West Polytechnic University (NWPU)

En cette dernière journée complète à Xi’an, nous nous rendons à la fameuse université polytechnique du Nord-Ouest de Chine (North West Polytechnic University). L’université est renommée pour le domaine aérospatial, classée régulièrement dans le top 3 en Chine. En cette journée nuageuse, un autobus est venue nous chercher directement à l’hôtel pour aller à l’université. Un chauffeur nous fait écouter de la musique techno moderne (Edm), pensant que nous aimions tous ça. Cependant, nous lui demandons, grâce à Wechat, de remettre son CD de musique traditionnelle chinoise. Au final, il était bien content qu’on aime sa musique.

L’université, à plus d’une heure de route de l’hôtel, était très moderne et située au pied des montagnes. Arrivés, nous avons eu droit à une visite guidée d’une exposition d’une durée d’une semaine seulement.  Alors nous sommes tombés au bon moment. Il y avait un robot à l’entrée, des satellites , des anciens journaux , etc. Grace au China High Resolution Earth Observatory System, nous avons pu faire un zoom sur la région de Montréal. Le guide nous a expliqué le fonctionnement des différentes composantes des fusées et des satellites.

Quelques instants plus tard, nous avons essayé de faire fonctionner un robot grâce à un mouvement de la tête. Cependant, ce ne fut pas un succès, le robot se déplaçant dans toutes les directions sans le vouloir. Nous sommes aussi embarqués dans un simulateur de fusée, donnant l’impression d’être réellement dans l’espace. Ce fut une belle expérience.

Après ces belles expériences, nous avons eu le droit à un excellent diner. Le buffet à la chinoise était un véritable délice. Nous en avons tous profité. Nous sommes ressortis de là le ventre plein. Il y avait du riz, du poulet général tao, du boeuf, du tofu, des nouilles, des légumes, etc. Après ce diner, nous avons marché autour de l’école, comtenplant la magnifique vue sur les montagnes, même si nous ne  les voyions pas trop bien à cause du brouillard.

Après cette magnifique journée , nous sommes revenus à l’hôtel, tous un peu fatigués.

 

La symphonie de Xi’an

Partout en Chine, la langue officielle est le mandarin. Mais pas à Xi’an ! Ici, c’est le klaxon qui règne.

Au premier abord, notre regroupement s’est fortement questionné sur les raisons de l’utilisation excessive du klaxon. Mais par la suite, nous avons réalisé qu’il y avait une mécanique complexe derrière tous ces coups de klaxon. Chaque coup de klaxon à Xi’an a une signification, un message précis. Nous vous avons donc préparé un tableau comparatif suite à nos observations entre Montréal et Xi’an pour vous aider à décoder le «Klaxonnien».

 

Coups de klaxon Xi’an Montréal
Un coup rapide Je passe à côté de toi. HEYYYYY !!!!

TASSE-TOI !!!!

Deux coups rapides Je vais te dépasser.
Un coup long Tu es dans le chemin, tasse-toi !
Deux coups longs Attention, j’arrive vite et je vais passer proche !

Visite chez Istuary

De par sa prise de distance envers sa réputation « d’usine du monde » et sa rapide montée vers un marché de développement et d’idées, la Chine est devenue un véritable point tournant pour l’industrie du talent. Il n’est donc aucunement surprenant qu’une entreprise de la carrure d’Istuary voit un avantage à baser une grande partie de ses activités ici même, en Chine.

Aujourd’hui, Istuary, compagnie visant le rôle de leader mondial dans le domaine de l’innovation, nous a offert l’opportunité de visiter l’un de ses centres de recherche au cœur même de Xi’an et de nous faire découvrir ses nombreux domaines d’actions.

Istuary est une entreprise canadienne fondée en 2013 au Canada par Ethan Sun. Avec près de la moitié au Canada, l’entreprise compte environ 1300 employés au travers du globe. En effet, on retrouve des  bureaux dans divers centres stratégiques aux États-Unis, au Canada et en Chine : Vancouver, de Toronto, d’Ottawa, Montréal, San Francisco, Los Angeles, Beijing, Shanghai, Shenzhen, Xi’an et Hong Kong en sont des exemples.

Lors de la rencontre, Chao Li, directeur senior de la recherche et du développement, nous a fait visiter les lieux et nous a présenté l’entreprise avec plus de détails. Nous avons donc appris qu’Istuary est une entreprise fonctionnant sur les bases de trois principales divisions.

Tout d’abord, le laboratoire d’innovation, qui s’occupe de trouver les ouvertures dans le marché et de créer de nouvelles technologies en réponse à la demande mondiale.

Ensuite, le laboratoire d’idées, qui regroupe un incubateur, un système d’enregistrement des entreprises dans plusieurs pays, un système de réseautage, un accélérateur et tout ce qu’il faut pour qu’une simple idée devienne une véritable entreprise florissante qui sait se faire une place et un nom au sein du marché global, et ce, dès son inauguration.

Enfin, la division du capital de risque investit autant à l’interne, dans le laboratoire d’innovation, qu’à l’externe, dans les entreprises et les idées œuvrant dans la technologie de pointe.

Très polyvalente, Istuary sert donc de véritable machine à créer et à propulser des entreprises sur le marché global, tout en effectuant de la recherche et du développement dans plusieurs domaines. Pour donner quelques exemples, elle œuvre entre autres dans l’apprentissage machine, pour les systèmes de surveillance et de détection des menaces en temps réel, dans le domaine des technologies de stockage de données, tel que les microcontrôleurs que l’on retrouve dans les disques SSD, dans le design de circuit intégré et dans l’analyse et l’accumulation de données pour les systèmes de contrôles industriels.

Bref, si Istuary a su prendre une place d’une telle importance sur le marché mondial en si peu de temps, c’est sans aucun doute grâce à son innovation.

Ce fut un véritable plaisir de rencontrer ces gens passionnés qui travaillent sans relâche afin de permettre aux personnes débordantes de créativité et qui n’ont pas les moyens de quand même se lancer sur le marché mondial.

Shanghai Jiao Tong University : former l’élite de demain

Donc pour notre 4e journée à Shanghai, nous avons eu la chance de découvrir le campus Minhang de la prestigieuse Shanghai Jiao Tong Université et avons été reçus par madame Li Ping, vice-rectrice de l’École d’ingénieurs SJTU-PARISTECH.

Nous avons entamé cette rencontre par une présentation de notre super Annick, qui a brillamment présenté l’ÉTS aux étudiants franco-chinois. Par la suite, madame Li Ping, nous a présenté l’école d’ingénieurs SJTU-PARIS-TECH affiliée aux écoles françaises. D’ailleurs, cette université est classée l’une des trois meilleures de la Chine. Le campus qui ne ménage pas les espaces verts, constitue un très agréable cadre de vie étudiante.

La vice-rectrice nous a présenté un programme qui sélectionne l’élite de la population étudiante chinoise. Le nombre de candidats étant très élevé et ce genre de prestigieux programme très contingenté, on choisit entre 200 et 300 personnes par année pour former une cohorte. À l’échelle de la population de la Chine, c’est une aiguille dans une botte de foin. À cet égard, l’appellation anglophone de l’école, SJTU-PARISTECH ELITE INSTITUTE OF TECHNOLOGY parle d’elle-même.

Officiellement, ce programme consiste en 6 années ainsi qu’un stage en industrie de 6 mois. C’est donc une orientation académique plus théorique que les futurs étudiants de l’ÉTS devront prendre en considération s’ils veulent, dans le futur, intégrer un programme d’échange dans cette université.

Par la suite, nous avons pris la navette, de justesse, jusqu’au campus Xuhui du centre-ville. Mention spéciale à la dame assise au siège B23 qui a gentiment traduit au chauffeur que nous n’avions pas de carte étudiante pour payer la navette.

Arrivés sur place, nous avons pu faire une grande balade sur cet immense campus à l’américaine en compagnie de 2 étudiants associés au laboratoire d’un collègue du professeur Ismaël Ben Ayed qui nous accompagnait ce jour-là.

Par la suite, nous avons eu la chance d’assister a une conférence d’Ismaël Ben Ayed sur l’imagerie médicale. Même si certaines subtilités ont pu nous échapper,  nous avons été impressionnés par ses qualités de communicateur et sa passion  pour sa recherche portant sur le développement d’un algorithme qui permet la détection de contours plus précis et exacts.

En bref, un grand merci à Shanghai Jiao Tong University !

 

Le spectacle-surprise

Certains aiment le rouge, d’autres aiment le blanc. Certains aiment visiter des pagodes, moi je l’ai vu de loin, ça me suffit.

En ce dimanche après-midi, j’ai donc décidé de faire le trajet jusqu’à l’hôtel seul, avec 10% de batterie, sans savoir où était l’hôtel et où j’étais moi-même… Bravo champion ! Bref, j’ai fini par m’arranger avec un chinois accommodant, même si ça a été quelque peu compliqué. Alex 1, Chine 0.

L’important est plutôt ce que j’ai découvert lors de mon exploration improvisée. Imagine un spectacle de jet d’eau qui suit le rythme de la musique, mais de la superficie d’un terrain de football. C’était tellement incroyable que je dois être resté là au moins une demi-heure à regarder ! J’en ai même profité pour utiliser mes 10% de batterie restante pour filmer ça, p’tit chanceux!

 

« OUR GROUP FOLLOW THE UMBRELLA »

Nous étions très excités à l’idée d’aller visiter les soldats de Terra Cotta ce dimanche! Cependant, si vous y aller à votre tour, je vous en prie, souvenez-vous de ces douces paroles:

NE PAYEZ SURTOUT PAS UN GUIDE!

L’autobus qui nous a emmené au site touristique nous a déposés à un kiosque de guides assez loin de l’entrée principale. Dès notre sortie, une femme s’est précipité sur nous, nous a avisé que le prix de la visite était 150 Yuan pour tous (soit 30$ CAN, ce qui n’est pas très cher). Elle nous a laissés assez perplexe et ne nous a pas vraiment laissé le choix d’accepter ses services.

S’en suit alors l’achat du billet d’entré de 150 Yuan par personne, la location d’audioguides à 10 Yuan chaque, bref la facture montait. Au départ, la guide était assez agréable. Elle nous expliquait clairement les différentes sections du musée. Cependant, le site était terriblement encombré et on mourait de faim. À chaque boutique souvenir, elle nous incitait à acheter des « gogosses » beaucoup trop cher.

À la fin de la visite, alors que nous pensions que nous aurions le temps de manger là où les boutiques étaient moins cher, notre super amie s’est mise à s’énerver et à essayer de nous empêcher d’aller aux kiosques. Elle a même annulé une commande de nourriture que nous avions fait! Nous avons alors déduit qu’elle avait des pourcentages de ventes, mais seulement dans certaines boutiques. Finalement, elle nous a fait prendre des passages loin de la foule afin que nous évitions les boutiques pour nous mener à un restaurant qui était « good for us ». Nous avons décliné son offre.

Bref, le musée est très intéressant, mais je vous conseille fortement de le visiter à votre rythme et d’y aller tôt pour éviter les grandes foules.

Xi’an retrouve ses lettres de noblesses

On se l’est tous dit un peu chacun de notre côté, mais Xi’an ne se positionnait pas très haut dans le palmarès des attentes du voyage. C’est bien tout le contraire que l’on découvre ce soir.
Des lunettes de prescriptions pour 40$ en passant par des dumplings comme on en a jamais mangé et des marchés publics (souk) du quartier musulman, Xi’an en a beaucoup à montrer !
D’ailleurs, les ‘’Narcity’’ de ce monde seraient bien fiers de nous, puisqu’on a essayé les fameux poissons qui mangent les peaux mortes de nos pieds. Expérience hilarante pour tous!
P.S . les tchouktchouk sont a essayer pour les courtes distances.