Le voyage commence!

Après 15 heures de vol sans escale et presque 2 heures de métro sans oublier une  marche dans une partie du centre-ville de Shanghai, nous sommes finalement tous arrivés à l’hôtel. Nous étions assez épuisés, certains d’entre nous ont préféré aller dormir (dont l’auteur de cet article) et d’autres, vraiment motivés par l’aventure, sont partis explorer.

Métro de Shanghai en direction de l’hôtel

Notre hôtel à Shanghai !

Vous pouvez voir ci-dessous quelques photos du centre-ville de Shanghai.

Écrit par : Olivier Nadeau

Rencontre avec Gaultier Ross de chez Saimen

Notre première rencontre de la Mission a été plus que fascinante pour toute l’équipe. Gaultier Ross, directeur de projet chez Saimen, est venu nous rencontrer à notre hôtel. Bien que cette réunion n’était pas particulièrement centrée sur l’ingénierie, elle nous a permis d’en apprendre davantage sur la situation socio-économique de la Chine ainsi que sur les défis que représente un début de carrière pour un jeune Québécois dans un pays où l’économie est en pleine mutation.

Au début des années 2000, la Chine était principalement un pays où les entreprises occidentales implantent leurs usines de produit simple tel que des chaussettes, des jouets, etc. Cependant, depuis 2008, le pays a commencé à se spécialiser dans la manufacture de pièces de plus en plus techniques.

L’objectif de Saimen était de fournir des entreprises techniques nord-américaines en pièces complexes faites en Chine. Bien que Saimen soit une entreprise québécoise, le fait qu’elle soit implantée en Asie lui permettait d’avoir accès aux meilleurs produits et aux meilleurs prix. Par contre, au cours des dernières années, l’économie chinoise a énormément évolué: en effet, l’augmentation des salaires dans les manufactures a permis la création d’une classe moyenne et les Chinois ont de plus en plus d’accès à de meilleurs métiers. Ainsi, la population peut désormais consommer des produits plus luxueux et de divertissement. La Chine représente donc un immense marché et les compagnies nord-américaines font affaire avec Saimen principalement pour exporter leurs produits.

Dans le cadre de son poste chez Saimen, Monsieur Ross est responsable du développement économique en Chine de Samajam, une entreprise québécoise qui réalise des spectacles ainsi que d’autres événements rassembleurs. C’est un marché particulièrement lucratif notamment grâce à l’émergence de la happy economy.

Cependant, le marché chinois est un environnement où les entreprises doivent à tout prix se démarquer s’ils veulent faire leur place puisque l’offre à laquelle les consommateurs ont accès est énorme. De plus, la réplique de produits par d’autres entrepreneurs est une façon de faire qui se voit beaucoup en Chine. Samajam doit donc être en mesure d’innover constamment afin de rester concurrentiel. Il a aussi ajouté que la création d’un branding était primordiale afin de créer un lien émotionnel entre son produit et le consommateur. Ainsi, même s’il existe des répliques, ce dernier sera toujours attiré vers le vrai produit. Cette rencontre nous a, sans aucun doute, permis de mieux saisir l’économie chinoise et les contraintes auxquelles celle-ci fait face. De plus, le parcours de Gaultier, qui n’a que 28 ans, était très inspirant pour de futurs ingénieurs s’orientant vers une carrière à l’international.
Cette première rencontre a vraiment permis de mettre la table pour la suite de la mission.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser

Li Laoshi

Apprendre le mandarin, c’est un travail très ambitieux.

Petit hommage à madame Linli Li qui nous a donné dix séances de mandarin lors de nos réunions hebdomadaires du jeudi soir.

Grâce à cette introduction au madarin, nous sommes en mesure de prononcer correctement quelques mots et ainsi nous débrouiller.

Merci Li Laoshi 😊

Les dessous de la Mission InterÉTS Chine 2017

Les dix membres de l’équipe de la mission InterÉTS en Chine travaillent depuis le mois de janvier à la réalisation de leur projet. Cependant, la mission a commencé bien avant cela.

La mission a d’abord débuté par le processus de sélection des candidats. Tous les élèves inscrits au cours de Communication interculturelle au cours de la session d’automne 2016 et d’hiver 2017 de l’ÉTS ont été  invités par courriel à envoyer leur candidature. Celle-ci devait inclure un court texte de présentation ainsi que leur curriculum vitae. Le comité de sélection choisissait ensuite les élèves qu’ils désiraient rencontrer en entrevue. Pendant cette rencontre, les candidats devaient présenter un trait culturel chinois sous la forme d’un Pecha Kucha et répondre à quelques questions. À la lumière de ces entrevues, dix étudiants ont été sélectionnés pour participer à la mission InterÉTS en Chine.

Le 12 janvier 2017, les membres de la mission se rencontrent pour la première fois. Toute suite la chimie s’installe dans l’équipe. Tous sont énormément motivés à ce que l’objectif ultime soit atteint, soit d’organiser un séjour de rencontres professionnelles et universitaires en Chine.

Pour ce faire, l’équipe est séparée en différents comités tous responsables de différents aspects de la mission. Ainsi, Marc-Antoine, Joël et Olivier constitueront l’équipe responsable des communications, Manel et Alex prendront en charge le volet partenariat, Camille et Paul s’occuperont du volet logistique du séjour (le budget, les transports, les visas, etc.) tandis que Karol-Ann, Naïka et Patrick seront les responsables de l’organisation d’évènements de collecte de fonds. Tous les membres se rencontrent une fois par semaine afin de faire le point sur l’avancement du projet. Chaque comité fait part au reste de l’équipe de l’avancement de son  comité et propose ses idées aux autres sous-groupes afin que tous soient impliqués dans toutes les sphères du projet. De plus, l’équipe suit  des cours de mandarin afin de s’assurer d’avoir des bases linguistiques dans la langue officielle du pays d’accueil.

Les membres de la mission ont fait plusieurs apprentissages au cours des derniers mois quant à l’organisation de rencontres entrepreneuriales. Ils ont d’abord développé leurs aptitudes à se créer un réseau de contacts professionnel et mettre celui-ci à profit pour leur cause. En effet, la réalisation du projet est particulièrement possible grâce à l’implication des commanditaires, ils doivent donc, chaque année, s’assurer de maintenir des relations professionnelles avec ceux-ci. De plus, ils ont appris à gérer les différents aspects de l’organisation d’évènements, à s’assurer que le projet soit communiqué adéquatement via un blogue et les réseaux sociaux et à faire une gestion adéquate de leur temps.

Bien que la Mission InterÉTS nécessite énormément d’investissement de soi, les acquis des étudiants au cours de cette expérience leur serviront tout au long de leur vie professionnelle.

Écrit par: Karol-Ann Lalonde-Fraser

Missions étudiantes internationales de réseautage en génie de l'ÉTS